#173 Lecture – Cette nuit-là

Hello les girafons !

Je vous avez parlé d’un roman qui avait été un coup de cœur, et j’ai découvert par hasard à la bibliothèque qu’il avait une suite. Attention c’est un tome 2, le résumé en lui-même contient des spoil du 1er tome !

HISLOP Victoria, Cette nuit-là. Editions Les Escales, 2021. 292 pages.

  • Résumé (4ème de couverture):

Le 25 août 1957, la colonie de lépreux de l’île de Spinalonga ferme ses portes. Maria retourne à Plaka, en Crète, avec son mari, le docteur Kyritsis. Mais alors que la soirée de célébration pour fêter leur retour bat son plein, sa soeur Anna est assassinée par Andreas, son mari, lorsqu’il découvre qu’elle a pour amant son cousin Manolis.
Ce drame aura des effets dévastateurs pour toute la communauté de Plaka. Manolis quitte la Crète pour la Grèce ; loin de son île, il s’efforce de se reconstruire. Andreas tente d’expier son crime en prison. Maria, quant à elle, choisit le chemin du pardon en rendant visite à Andreas. C’est ce drame qui révélera finalement Manolis, Maria et Andreas à eux-mêmes.

– Mon avis: 20/20

C’est avec plaisir que j’ai retrouvé l’univers créé par l’auteure dans l’île des Oubliés. J’avais été conquise par le 1er tome où l’aspect historique m’avait plu. Dans ce 2eme tome, j’ai trouvé que la richesse des informations historiques était moindre, l’histoire étant plus accès sur le devenir d’Andreas, de Manolis et de Maria. Les thèmes du deuil et du pardon vont être au centre du roman. La plume de l’auteure est toujours aussi agréable, j’ai enchaîné les pages sans m’en rendre compte. Je comprend les personnes qui pensent que ce tome n’était pas indispensable mais j’ai cependant beaucoup aimé pouvoir retrouver une dernière fois cette famille frappée par les drames.

Citations:

« Les coeurs étaient pareils à de jolis bibelots. Et elle en savait quelque chose, elle qui collectionnait des centaines de figurines en porcelaine. Lorsque celles-ci se retrouvaient en miettes, on pouvait toujoursu les recoller, toutefois, même si l’on était d’une grande adresse, les fines lignes de fonction entre les morceaux restaient à jamais visibles. »

« Ça ne suffit pas de penser aux gens, répondit-elle à Nikos, qui espérait qu’elle ne reprendrait pas ses visites à Neapoli. Il faut leur montrer qu’on pense à eux. »

A très bientôt !

Little Meggy !

#161 Lecture – Dent d’ours T1

Hello les girafons !

Je fais décidemment de belles trouvailles dans les boites à livres: voici une BD qui n’attendait que d’être lu !

Yann et Alain HENRIET, Dent d’ours T1 Max. Editions Dupuis, 2013. 56 pages.

  • Résumé (4ème de couverture):

Silésie, dans les années trente. Trois enfants inséparables, Max, Werner et Hanna, partagent la même passion pour l’aviation. Mais au loin, l’écho du martellement des bottes et du sinistre fracas des casques commence déjà à résonner ! Bientôt l’ouragan d’acier qui va ravager toute l’Europe va contraindre notre trio à devoir effectuer de terrible choix. Leur amitié pourra-t-elle y survivre ?

  • Mon avis: 17/20

Si j’ai embarqué cette BD avec moi lorsque je l’ai trouvé en boîte à livres, c’est parce que j’ai tout se suite été attiré par le travail de l’illustrateur. Malgré le contexte sombre de l’histoire, on a des dessins qui ne sont pas trop noir, et une jolie palette de teintes et de couleurs. Il y a en effet un filtre un peu sépia qui donne un air rétro au dessin. L’histoire est touchante, on comprend vite quelles vont être les problématiques. Seconde guerre mondiale, aviation, amitié et trahison sont les thèmes principaux de cette BD. A la fin de ce 1er tome, on ne peut qu’avoir envie de découvrir la suite pour savoir quels choix va faire Max. Ca se lit très rapidement, j’espère pouvoir emprunter les autres tomes à la bibliothèque.

  • Citations:

« -C’est pas juste ! On est encore tous les trois silésiens, non?
-Oui, mais Werner et moi, on est d’origine allemande et pas toi, Max.
-Quelle différence ça fait, là haut dans le ciel ? »

« Qui se soucie de savoir si certains nuages sont polonais, allemands, tchèques ou juifs ? »

A très bientôt,

Little Meggy

#160 Lecture – Les trois crimes de Noël

Hello les girafons !

Tout d’abord, je souhaite une belle et heureuse année à tout ceux qui passeront par là ! Voici la lecture qui m’a accompagnée fin 2021 et début 2022.

JACQ Christian, Les enquêtes de l’inspecteur Higgins, T3: Les trois crimes de Noël. Editions XO, 2016. 255 pages.

  • Résumé (4ème de couverture):

La nuit de Noël, le froid, un manoir perdu au cœur de la vieille Angleterre. Un étrange musée peuplé de chefs-d’œuvre rassemblés par un aristocrate excentrique, mort dix ans plus tôt. Une mort suspecte qui appelle la vengeance et en annonce d’autres, celles de ses hôtes invités à connaître son testament. Parmi eux, l’ex-inspecteur-chef Higgins, ami du Lord défunt. Son cadeau de Noël ? Trois crimes, et la mort qui rôde.

  • Mon avis: 15/20

En avril 2021, je découvrais la plume de Christian Jack avec Toutânkhamon: l’ultime secret et j’avais été déçu. Quand j’ai trouvé Les trois crimes de Noël dans une boîte à livres, je me suis dis que je devais retenter de lire cet auteur. Et j’ai bien fait ! Cette histoire n’a aucun rapport avec l’Egypte, sujet de prédilection de l’auteur. Il s’agit d’un tome 3, et je n’ai pas lu les précédents. Mais je pense que les livres de cette saga peuvent se lire indépendamment les uns des autres car je n’ai pas du tout été gêné lors de ma lecture. En plongeant dans cette lecture, j’ai eu l’impression de plonger dans une histoire mélangeant Hercule Poirot et Sherlock Holmes. Il y a beaucoup de similitudes avec les romans d’Agatha Christie: on assiste à l’enquête d’un ex-inspecteur de Scotland Yard accompagné du superintendant Marlow dans un manoir. C’est un huit clos où les huit personnages vont témoigner, se soupçonner, se tendre des pièges, etc… Le roman se lit très facilement, c’est rythmé par des chapitres courts. Si vous aimez les romans d’Agatha Christie, je pense que vous ne pourrez qu’aimez cette saga. Je vais maintenant aller redéposer ce livre en boîte à livres en espérant qu’il trouve vite un nouveau lecteur !

  • Citations:

« L’amitié est le plus doux des remèdes aux faiblesses humaines. »

« L’argent, ce n’est pas mon problème, mais l’amitié, ça ne se marchande pas. »

A très bientôt !

Little Meggy

#112 Lecture – Ma raison d’espérer

Hello les girafons !

Houra, les orages sont arrivés, la canicule est terminée ! Seul point positif de cette canicule: elle m’a permis de beaucoup lire puisque je ne pouvais quasiment rien faire d’autre. En décembre dernier, je vous présenter le tome 1 de la saga Breathing, et aujourd’hui c’est le deuxième tome que je viens vous présenter.

DONOVAN Rebecca, Ma raison d’espérer (tome 2 de la saga Breathing). Editions PKJ, 2015. 599 pages.

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  • Résumé (4ème de couverture):

« Tu es le sens de ma vie, la raison de chacun de mes actes. Et je ne changerai ça pour rien au monde. »
Emma commence doucement à réapprendre à vivre aux côtés d’Evan et de Sara. Hantée par des cauchemars terribles, elle décide de donner une seconde chance à sa mère, qui l’a abandonnée, espérant trouver un sens à sa souffrance. Mais elle doit aussi affronter le regard des autres : ceux qui s’en veulent de ne pas l’avoir soutenue, ceux qui la jugent mais aussi ceux qui, surgissant de son passé, ont encore bien des révélations à faire sur sa vie d’avant…

  • Mon avis:      19/20

Le premier tome avait été un coup de cœur. J’ai également beaucoup apprécié ce deuxième tome même si certains points m’ont dérangé.

Le roman se lit très vite: on enchaîne les pages avec l’envie de découvrir la suite, même si j’ai trouvé que ce roman était moins prenant que le précédent. L’écriture reste fluide, et très bien rythmée par des chapitres assez courts.

Ce qui m’a le plus dérangé, c’est le personnage d’Emma… J’ai eu beaucoup de mal à comprendre certaines de ses décisions, la trouvant parfois vraiment égoïste et immature. Autant cela ne m’avait pas dérangé dans le premier tome, mais là je l’ai parfois trouvé insupportable. Rien qu’avec sa décision de retourner vivre chez sa mère, on se doute que ça ne peut pas bien se passer. Beaucoup d’évènements sont prévisibles. L’auteur va là encore aborder des thèmes importants, comme l’alcoolisme, la sexualité… ce qui est à mon sens important pour le public visé. Comme le premier tome, la fin de ce deuxième tome nous pousse à en savoir plus sur ce que va devenir Emma.

Malgré les points négatifs que j’ai trouvés, j’ai adoré ma lecture qui m’a marqué, et je lirai bien évidemment le troisième et dernier tome, en espérant que le personnage d’Emma soit un peu plus mature.

  • Citations:

« -Parfois, les gens souffrent plus qu’ils ne peuvent le supporter, a-t-elle commencé. Et ils n’arrivent pas toujours à demander de l’aide. Ils sont tellement embourbés dans leur douleur qu’ils finissent par faire souffrir aussi leur entourage. J’espère que ça n’est pas ton cas. »

« -J’ai passé ma vie à me projeter dans un futur qui n’est toujours pas là et à fuir un passé qui me rattrapait sans cesse. Je ne me souviens pas d’avoir une seule fois pris le temps de m’arrêter pour me concentrer sur l’instant présent. »

A très bientôt !

Little Meggy

#109 Lecture – Les oubliés du dimanche

Hello les girafons !

Cela fait très longtemps que je voulais lire ce livre, alors, lorsque je l’ai trouvé à la bibliothèque, j’ai sauté sur l’occasion.

PERRIN Valérie, Les oubliés du dimanche. Editions Albin Michel, 2015. 379 pages.

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  • Résumé (4ème de couverture):

Justine, vingt et un ans, aime les personnes âgées comme d’autres les contes. Hélène, presque cinq fois son âge, a toujours rêvé d’apprendre à lire. Ces deux femmes se parlent, s’écoutent, se révèlent l’une à l’autre jusqu’au jour où un mystérieux « corbeau » sème le trouble dans la maison de retraite qui abrite leurs confidences et dévoile un terrible secret. Parce qu’on ne sait jamais rien de ceux que l’on connaît.

  • Mon avis :       18/20

Ce qui m’a attiré dans ce roman, c’est tout d’abord son thème. Une aide-soignante travaillant en maison de retraite, autant dire que c’est mon quotidien et il ne me fallait pas franchement plus pour me donner envie de le lire.

Le roman est extrêmement bien construit. On va suivre plusieurs histoires parallèles mais qui finissent par se rejoindre, où le présent et le passé se mêlent. Au début, j’ai eu peur d’être perdue, que trop de flash-back me fassent perdre le fil, mais au final, je m’y suis retrouvée. C’est un roman riche en informations, assez dense par rapport au nombre de pages qu’il contient. Certains passages sont durs, et d’autres à l’opposé sont bourrés d’humour. Et il ne s’agit pas seulement de l’histoire de ces deux personnages, il y a aussi la famille de Justine, et la famille d’Hélène. Et je pense même qu’il n’y a pas UN personnage principal: ils sont tous autant important les uns que les autres. Et pour ceux qui aiment les secrets de famille, ce roman ne pourra que vous plaire ! C’est un roman touchant, dans lequel on veut découvrir tous les secrets de chacun.

  • Citations 

« Nous avons tous deux vies, une vie où l’on dit ce que l’on pense et une autre où on la ferme. Une vie où les mots passent sous silence. »

« Quand on a perdu la personne qu’on aimait le plus au monde, on la perd tous les jours ».

 

A très bientôt,

Little Meggy

 

 

 

#106 Lecture – Le silence de Mélodie

Hello les girafons !

Je vous présente ma dernière lecture: un livre jeunesse qui a reçu le Grand Prix des Lecteurs du Journal de Mickey.

DRAPER Sharon M., Le silence de Mélodie. Editions Michel LAFON, 2015. 285 pages.

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  • Résumé (4ème de couverture):

Quand j’ai eu deux ans, tous mes souvenirs avaient des mots, et tous mes mots avaient une signification. Mais seulement dans ma tête. Je n’ai jamais prononcé un seul mot. J’ai bientôt onze ans.

  • Mon avis:     16/20

Ce livre jeunesse est une très belle surprise. On va suivre Mélodie atteinte d’une paralysie cérébrale qui ne peut donc pas vivre comme tous les autres enfants. On va suivre son quotidien, qui comprend de nombreuses difficultés, mais aussi de jolis moments plein d’espoir. Malgré son incapacité à parler, cette jeune fille n’en ai pas moins intelligente et futée. Un outil va lui permettre de s’exprimer et ainsi de pouvoir participer avec d’autres élèves à un concours. Avec humour, l’auteur va aborder les sujets de la différence, du handicap, du regard des autres. Mélodie fait face à la méchanceté des autres, leur rejet, mais elle se bat pour montrer qui elle est et qu’elle ne vaut pas moins qu’un autre enfant. Elle est touchante et m’a parfois très émue. A aucun moment on ne s’apitoie sur son sort et c’est très appréciable. Je recommande ce roman à tous les ados, en espérant qu’il pourra les aider à être plus tolérant avec les personnes qui sont tout simplement différentes d’eux.

  • Citations:

« Je suis toujours sidérée de voir que les adultes présument systématiquement que je suis sourde. Ils parlent de moi comme si je n’étais pas là, pensant que je suis trop attardée pour saisir. »

« J’ai l’impression de vivre dans une cage sans porte ni clé et je n’ai aucun moyen d’expliquer à quelqu’un comment m’en faire sortir. »

A très bientôt,

Little Meggy

 

 

#101 Lecture – Les gens heureux lisent et boivent du café

Hello les girafons !

J’espère que vous allez bien. J’ai commencé le livre Les filles du Nightingale de Donna Douglas que j’ai interrompu pour le moment car je ne l’appréciais pas vraiment. J’ai donc choisi une auteure, qui j’étais sure, allait me plaire.

MARTIN-LUGAND Agnès, Les gens heureux lisent et boivent du café. Editions Michel Lafon, 2013. 253 pages.

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  • Résumé: (4ème de couverture):

Diane perd brusquement son mari et sa fille dans un accident de voiture. Dès lors, tout se fige en elle, à l’exception de son cœur, qui continue de battre. Obstinément. Douloureusement. Inutilement. Égarée dans les limbes du souvenir, elle ne retrouve plus le chemin de l’existence. C’est peut-être en foulant la terre d’Irlande, où elle s’exile, qu’elle apercevra la lumière au bout du tunnel.

  • Mon avis:    20/20

En lisant cette auteure, j’étais sure que je ne serai pas déçue. J’avais lu Désolée, je suis attendue en 2016 et ça avait été un coup de cœur. L’auteure nous présente encore des personnages attachants, aux traits de caractère fort et au passé chargé. Dès le début, on est mis au cœur du sujet: Diane, la perte de son mari et de sa fille et sa décente aux enfers .Elle s’isole, jusqu’à se mettre ses parents à dos, qui ne la comprenne pas. Pourtant, elle va essayer de se reprendre en main, et pour cela décide de partir en Irlande. Là où elle pensait aller s’enterrait, elle va faire des rencontres qui vont changer sa vie, d’ailleurs, j’aimerai décerner une mention spéciale pour le chien Postman Pat ! Alors oui, le sujet n’est peut-être pas très original, il y a beaucoup de caricatures, notamment sur les irlandais, et ce qui va se passer est prévisible, mais pour autant, l’auteure m’a embarqué dans son histoire et m’a faire vivre tout un tas d’émotions. Le roman est plutôt court et se lit très rapidement grâce à la fluidité de la plume. La fin nous redonne plein d’espoir, et il est évident que je lirai la suite La vie est facile, ne t’inquiète pas.

  • Citations:

« Si je commence une histoire avec toi, je te reprocherai un jour ou l’autre de ne pas être lui… d’être toi. Je ne veux pas de ça… Tu n’es pas ma béquille, ni un médicament, tu mérites d’être aimé sans condition, pour toi seul et non pour tes vertus curatives. Et je sais que… je ne t’aime pas comme il faut. »

« Un stage de chaleur humaine irlandaise devrait être obligatoire au programme scolaire. »

  • Elles/ils en parlent aussi:

– Une vie, des livres

Les bouquineries de Sam

A très bientôt,

Little Meggy

#100 Lecture – Quand la nuit devient jour

Hello les girafons !

C’est déjà le centième article sur mon blog ! Alors je voulais remercier les personnes qui me suivent régulièrement comme celles qui sont de passage et tombent ici un peu par hasard. Bon, pour cet article je ne vais rien faire d’original car il s’agit là de la chronique de ma dernière lecture

JOMAIN Sophie, Quand la nuit devient jour. Editions Pygmalion, 2016. 238 pages.quand la nuit.jpg

  • Résumé:

On m’a demandé un jour de définir ma douleur. Je sais dire ce que je ressens lorsque je m’enfonce une épine dans le pied, décrire l’échauffement d’une brûlure, parler des nœuds dans mon estomac quand j’ai trop mangé, de l’élancement lancinant d’une carie, mais je suis incapable d’expliquer ce qui me ronge de l’intérieur et qui me fait mal au-delà de toute souffrance que je connais déjà.
La dépression.
Ma faiblesse.
Le combat que je mène contre moi-même est sans fin, et personne n’est en mesure de m’aider. Dieu, la science, la médecine, même l’amour des miens a échoué. Ils m’ont perdue. Sans doute depuis le début.
J’ai vingt-neuf ans, je m’appelle Camille, je suis franco-belge, et je vais mourir dans trois mois.
Le 6 avril 2016.
Par euthanasie volontaire assistée.

  • Mon avis:      19/20

Wah. C’est ce que je me suis dit en refermant ce livre. L’auteure s’est attaquée à un sujet polémique et sensible: la question du suicide assistée (ou euthanasie volontaire). C’est un sujet qui ne plaira donc pas à tout le monde.

J’ai découvert la plume de Sophie Jomain avec les 2 premiers tomes de la saga Felicity Atcock. Et là, je la retrouve dans un registre totalement différent.

On va suivre Camille, qui va nous raconter depuis son enfance, le mal-être qu’elle éprouve. Elle a souffert de nombreux troubles alimentaires, d’abord la boulimie puis l’anorexie. Ses parents ont tout essayé pour la sortir de ses troubles. Mais rongée par une dépression, Camille n’arrive plus à sortir de ses souffrances. La seule issue qu’elle trouve, c’est de mettre fin à ses jours « proprement ». L’annonce à ses parents et l’organisation de ses derniers jours sont bouleversantes. Sans compter sur le docteur Peeters qui va mettre en avant ses compétences de médecin ‘(mais pas que) pour rendre les derniers jours du reste de la vie de Camille le plus agréable possible.

L’auteure a traité à merveille ce sujet tabou en France. On se pose mille questions au sujet du suicide assisté. Etant infirmière, je me suis déjà interrogée sur ce sujet pour les personnes atteintes de maladie incurable telle que la maladie de Charcot ou certaines tumeurs. Mais là, l’auteur s’est carrément attaqué à un sujet beaucoup plus complexe: quand est-il de l’euthanasie assistée pour les pathologies telles que la dépression. La dépression qui est là aussi, un sujet tabou et incompris de beaucoup. Et mettre entre les mains du grand public un livre qui explique à travers une histoire romancée exactement ce qu’est la dépression, que la guérison ne dépend pas de la volonté de la personne malade, c’est tout simplement du génie.

Si cette lecture n’est pas un coup de cœur, c’est pour deux raisons: la fin m’a trop frustrée et j’ai parfois eu l’impression que l’auteure déballée une multitude d’informations comme si elle récitait des protocoles. Mais cela n’est que du détail et n’enlève aucune crédibilité au sujet sérieux traité par l’auteur.

  • Citations: 

« Ma mère et moi nous regardons dans le fond des yeux, et il se passe quelque chose. Nous y puisons cette certitude qui n’existe qu’entre une mère et son enfant, celle qu’à un moment de leur vie, ils n’ont fait qu’un, que le souffle de l’un était celui de l’autre, que le cœur du premier distillait la vie dans les veines de second. »

« Quant à moi, j’ai un besoin impérieux de me dépenser, d’oublier que l’être humain est si pauvre d’esprit qu’il ne peut faire autrement que débiter des conneries quand il ne maîtrise pas un sujet. »

  • Elles/Ils en parlent aussi:

Elleag et ses chroniques

Le repaire des livres

A très bientôt,

Little Meggy

 

 

# 93 Lecture – Une seconde chance

Hello les girafons !

J’espère que ce début de semaine se passe bien pour vous. Je vous présente ma dernière lecture, qui est un véritable coup de cœur !

ATKINS Dani, Une seconde chance. Edition Le Cherche Midi, 2016. 368 pages.

une seconde chance

  • Résumé (4ème de couverture):

Après son accident, plus rien n’a été comme avant. Cinq ans ont passé, la vie de Rachel est chaotique. Seule dans un minuscule appartement, elle survit grâce à un travail qui est loin d’être passionnant. Rongée par la culpabilité consécutive à la mort de son meilleur ami, Rachel donnerait tout pour revenir en arrière. Ce qui est impossible, n’est-ce pas ? Après son accident, tout s’est arrangé. Cinq ans ont passé, Rachel est comblée. Elle a un fiancé merveilleux, une famille aimante, des amis géniaux et la carrière dont elle avait toujours rêvé. Mais pourquoi donc n’arrive-t-elle pas à se détacher des souvenirs d’une vie qui n’est pas la sienne, une vie brisée et misérable ? D’où viennent ces images qui la perturbent ?

  • Mon avis :       20/20  ♥

Comme je le disais, ce livre a été un véritable coup de cœur. Déjà, de par la magnifique couverture, ce livre me faisait très envie, ce qui m’a permis de partir avec un a priori positif.

Dans l’histoire, on va d’abord connaître Rachel dans une vie qu’on ne souhaiterait à personne: elle a perdu son meilleur ami Jimmy qu’elle aimait secrètement, elle souffre de maux de tête insupportable, séquelles de l’accident qui a tué son meilleur ami et son père a un cancer. Un jour, elle fait une mauvaise chute, et à son réveil, elle se retrouve dans une autre vie. Jimmy est encore en vie, elle est fiancée à son petit copain de l’époque et son père est en parfaite santé. Elle va tout mettre en œuvre pour comprendre ce qui se passe. Comment est-ce que Rachel a pu se retrouver dans une réalité parallèle ? Magie, monde parallèle, mauvais rêve ? On va essayer de tirer le vrai du faux. Jusqu’au bout, j’ai espéré que tout se termine bien comme dans les films américains, mais la fin m’a complètement bouleversée… Je n’ai pas pu retenir mes larmes. Je ne dis pas que la fin n’est pas un peu prévisible, mais je ne voulais pas y croire.

L’écriture de Dani Atkins est fluide, ça se lit très facilement. Il s’agit d’un premier roman, et l’auteure m’a déjà convaincu. Elle parle de valeur très importante: amour, amitié, famille avec des personnages tout aussi attachant les uns que les autres (sauf Cathy qui est détestable !). J’essaierai de lire tous les romans de cette auteure ! Son deuxième livre « C’est notre histoire » est sorti fin 2017.

  • Citations:

« Mais j’avais cru certaines personnes suffisamment importantes pour faire toujours partie de ma vie et, pourtant, elles en avaient peu à peu disparu. »

« Au fil des années, j’avais cru être arrivée à une forme d’acceptation, mais je me rendais désormais compte que je n’avais rien fait de plus que poser un fin voile de déni sur une plaie béante. »

  • Elles/Ils en parles aussi :

Autant en emportent les livres

Bazar de la littérature

 

A très bientôt,

Little Meggy

 

 

#41 Mes favoris de l’automne – Edition 2016

Hello les girafons !

L’automne est incontestablement ma saison préférée ! Fini les chaleurs insupportables et les coups de soleil dès que je met un orteil au soleil. Finis d’être en sueur au moindre mouvement. La terre sèche et les pelouses brûlées ont laissé place aux feuilles d’automne aux multiples couleurs. Qui dit Automne dit pulls, gilets et manteaux. Mais qu’importe, je respire enfin ! Je vous ai sélectionné une partie de mes favoris de cette saison, toute catégorie confondue.

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Tout d’abord, ce que j’adore faire en automne, plus qu’à n’importe quelle autre saison, c’est me balader. Avec mon petit border collie d’amour, on arpente les chemins recouverts de feuilles mortes, avec l’impression de prendre un grand bol d’air frais, comme lorsque plus jeune j’allais me balader à la mer.

balade-automne

Le mois d’automne, c’est également le mois où je me remet énormément à la cuisine. En automne, je cuisine la pomme et la cannelle à toutes les sauces. On peut se permettre de manger beaucoup plus riche: le fromage à raclette est déjà dans les rayons de nos supermarchés !

J’ai donc profité de la nouvelles saison pour tester un nouveau petit-déjeuner: un muesli bio de pommes et cannelle de la marque Terres et céréales BIO. C’est juste un délice et il est parfait pour l’automne. C’est pourquoi il est déjà dans mes favoris.

muesli

Ensuite, l’automne, je ne sors jamais sans un foulard ou une écharpe. Et là, cette année, mon mari m’a offert une écharpe doudou dont je ne peux plus me passer. Et autant vous dire qu’elle ne me quittera pas pour l’hiver non plus!

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Automne = moments cocooning. C’est pourquoi cette année, j’ai osé franchir le pas de la combinaison à manche longue pas du tout glamour… Mais c’est tellement confortable. Avec des chaussettes toute mignonne, sur la photo elles viennent de Primark, c’est La tenue idéale pour traîner à la maison! (Mon mari n’a pas encore demandé le divorce).

chaussettes

Niveaubourjois (2).JPG produits de beauté, j’ai 2 coups de cœur à vous présenter, tous deux de la marque Bourjois:

Le premier est le fond de teint Air mat, que j’ai en couleur Ivoire rosé (la plus claire pour ma peau ultra pâle). La couleur va parfaitement à ma peau, et la tenue est plutôt pas mal. Il matifie très bien la peau. Je trouve le rapport qualité/prix parfait (il coûte autour des 13 €), le seul hic étant que je ne l’ai pas trouvé dans mon supermarché habituel…

 

 

 

Mon deuxième coup de cœur est un rouge à lèvre de la collection rouge Edition Velvet de la couleur Nude-ist (07).Je trouve cette couleur parfaite pour l’automne, et cela va faire la 2ème année que je l’utilise.

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Voilà pour mes favoris de l’automne. Et vous, quel est le produit indispensable pour passer un bon automne ?

A très bientôt

Little Meggy