#178 Lecture – L’homme du grand Hotel

Hello les girafons !

Grâce à Babelio et aux éditions Seuil, j’ai pu découvrir le dernier roman de Valentin Musso:

MUSSO Valentin, L’homme du grand Hôtel. Editions Seuil, 2022. 368 pages.

  • Résumé (4ème de couverture):

Cape Cod, Massachusetts. Écrivain mondialement célèbre, Randall Hamilton se réveille dans la chambre d’un hôtel luxueux avec vue sur l’océan. Le problème, c’est qu’il ignore totalement pourquoi il s’y trouve et comment même il est arrivé là. Pire, il semble avoir tout oublié de sa propre existence, y compris le fait qu’il est l’auteur de plus de quarante romans.

Boston, Massachusetts. Vivant de petits boulots, le jeune Andy Marzano passe tout son temps libre à écrire des romans dans son studio. La tête pleine de rêves de gloire et de reconnaissance, il collectionne surtout les lettres de refus des agents littéraires. Conscient de son cruel manque d’inspiration, Andy s’ingénie à piller la vie de son entourage. Mais un jour il franchit la ligne rouge en séduisant une jeune comédienne, Abigaël, dans le seul but de se nourrir de leur relation et de servir son ambition. En voulant diriger les autres comme de simples personnages, il s’apprête à provoquer des drames irréparables…

Un auteur couronné de succès, un apprenti écrivain miné par les échecs : les deux hommes ignorent tout l’un de l’autre. Pourtant, leurs destins sont inexorablement liés et leurs routes ne tarderont pas à se croiser. Pour le meilleur, et surtout pour le pire.

  • Mon avis: 16/20

J’ai passé un très bon moment de lecture avec ce roman. J’avais beaucoup aimé la plume de Valentin Musso que j’ai découvert avec La femme à droite de la photo, et je dois dire que cette lecture a été tout aussi agréable. Nous sommes sur un roman classé dans les thrillers, mais ce que j’aime c’est que ce n’est pas gore ni trop angoissant ! Parfait pour les âmes sensibles comme moi !

On va donc suivre en parallèle l’histoire de 2 hommes: Randall Hamilton, célèbre écrivain qui semble souffrir d’une amnésie importante puisqu’il a oublié jusqu’à son identité même, et Andy Marzano, jeune homme qui rêve de devenir écrivain. Tout le long du roman, on essaye de deviner et de comprendre le lien qui peut exister entre ces 2 personnages. J’étais pressé de revenir à ma lecture pour découvrir le fin mot de l’histoire. C’est fluide, c’est un page turner, même s’il j’ai trouvé que l’histoire mettait longtemps à démarrer. L’auteur prend le temps de planter le décors et de décrire la vie des personnages, et j’aurai peut-être aimé que les tournants de l’histoire arrive un peu avant. D’autant que la fin ne m’a absolument pas surprise, j’avais deviner le meurtrier, et plus ou moins compris le lien entre les personnages. J’ai beaucoup aimé l’atmosphère de ce livre et c’est avec plaisir que je lirai ces autres romans !

  • Citations:

« Chaque fois qu’on fait un choix, on renonce à une autre route possible. C4est ça, la vie: une succession de bifurcations qui nous font renoncer à d’autres destins, peut-être meilleurs, peut-être pires, on ne le saura jamais. »

« Quand on a obtenu ce dont on rêvait, on se retrouve sans but, et on finit par regretter sa vie d’avant, lorsqu’on devait galérer pour l’obtenir. »

A très bientôt,

Little Meggy

#177 Lecture – Miss Austen

Hello les girafons !

Alors tout d’abord, je ne remercie pas mon chien d’avoir eu l’idée de ronger mon livre, qui appartenait à la bibliothèque… Bref, voici ma dernière lecture !

HORNBY Gill, Miss Austen. Editions Hauteville, 2020. 384 pages.

  • Résumé (4ème de couverture):

En 1840, plus de vingt ans après la mort de Jane Austen, sa soeur, Cassandra, retourne dans le village de Kintbury pour séjourner chez Elizabeth Fowle, une amie de la famille. Elle sait que la correspondance d’Elizabeth, cachée dans un recoin du presbytère, contient de nombreuses lettres de Jane et probablement des secrets de famille qu’elle veut à tout prix protéger. Tout en se remémorant sa jeunesse et ses relations avec sa soeur adorée, elle isole les lettres les plus intimes. Elle se trouve alors devant un choix difficile : les détruire pour protéger la réputation de Jane, ou bien permettre à la postérité de savourer l’esprit brillant et acéré d’une autrice disparue trop jeune.

  • Mon avis: 16/20

Je suis loin d’être une experte de Jane Austen (je n’ai lu qu’un seul de ses livres, Emma), mais j’avais envie d’en apprendre plus sur la vie de cette femme qui a marqué la littérature. Miss Austen, est en réalité ici Cassandra, la soeur ainé de Jane Austen. A travers de nombreux flashback, on va découvrir la famille Austen. De nombreux personnages sont cités, et malgré un récap’ au début du roman qui présente les membres de la famille, j’ai parfois été perdu. C’est une lecture qui demande donc un minimum de concentration, d’autant plus que les flashback sont nombreux et ne sont pas mis dans des chapitres à part. Il ne m’a donc pas toujours été facile de me situer dans le temps. Le lien qui unit Cassandra et Jane est profondément touchant. Même si le roman est plus centré sur Cassandra que sa soeur, j’ai énormément appris sur la vie de Jane Austen. C’est une très belle biographie romancée.

  • Citations:

« Bien sûr, il était normal de pleurer ses parents : c’était le devoir de tous les enfants. Mais certains méritaient plus que d’autres le chagrin de leur progéniture. »

« Elle aurait bien voulu connaître la prochaine étape de son tortueux voyage. Savoir où allait l’entraîner la vie. »

#176 Lecture – Thérèse Raquin

Hello les girafons !

Et un classique de plus à ajouter dans mes livres lus ! Et je suis ravie d’avoir découvert une œuvre de Zola, qui pourtant ne m’avait pas laissé de bons souvenirs au collège avec Au Bonheur des Dames.

ZOLA Emile, Thérèse Raquin. Editions Pocket (classique), 2019. 283 pages.

  • Résumé (4ème de couverture):

Thérèse a été élevée par sa tante dans le but d’épouser son fils, un homme au tempérament maladif. Bientôt, elle ne supporte plus cette vie cloîtrée, ni ce sinistre passage du Pont-Neuf où Mme Raquin installe sa mercerie. Toute sa sensualité refoulée s’éveille lorsqu’elle rencontre Laurent, un peintre raté dont elle devient la maîtresse. Les amants décident de noyer le mari. 

  • Mon avis: 17/20

Après avoir lu Au Bonheur des Dames au collège, j’avais des souvenirs de la plume de Zola comme étant ennuyeuse avec des descriptions interminables. Et là, quelle bonne surprise ! J’ai trouvé la plume de Zola fluide et presque addictive ! Je n’y ai pas trouvé de longueur. Nous sommes ici dans une tragédie, où on va suivre les deux amants, Thérèse et Laurent, qui après avoir tués Camille, le mari de Thérèse, vont littéralement devenir fous. Et entre eux, la tante de Thérèse, va être témoin, malgré elle, de leur descente aux enfers. C’est très sombre parfois violent, bref, c’est très différent de ce que j’ai l’habitude de lire. Et pour autant, j’ai apprécié ma lecture. C’est bien écrit, j’imaginais les scènes comme si les personnages étaient devant moi. C’est un roman captivant et marquant. Je pense que je vais maintenant m’intéresser de plus près aux romans de la série des Rougon-Macquart !

  • Citations:

Lorsque l’avenir est sans espoir, le présent prend une amertume ignoble.

La morgue est un spectacle à la portée de toutes les bourses, que se payent gratuitement les passants pauvres ou riches. La porte est ouverte, entre qui veut. Il y a des amateurs qui font un détour pour ne pas manquer une de ces représentations de la mort. Lorsque les dalles sont nues, les gens sortent désappointés, volés, murmurant entre leurs dents. Lorsque les dalles sont bien garnies, lorsqu’il y a un bel étalage de chair humaine, les visiteurs se pressent, se donnent des émotions à bon marché, s’épouvantent, plaisantent, applaudissent ou sifflent comme au théâtre, et se retirent satisfaits, en déclarant que la morgue est réussie ce jour-là.

Et vous, quels romans d’Emile Zola avez-vous lu ? Vous aimez ?

A très bientôt,

Little Meggy