#134 Lecture – Toutânkhamon: l’ultime secret

Voilà longtemps que je voulais découvrir un roman de Christian Jacq, mais malheureusement ce fut une grosse déception. Pour autant, je vais persévérer et me lancerait un de ces jours dans une de ses sagas qui semblent plus appréciées.

JACQ Christian, Toutânkhamon: l’ultime secret. Editions France Loisirs, 2008. 465 pages.

  • Résumé (4ème de couverture):

Le Caire, 1951. Le roi Farouk règne en tyran, injuste, cruel et débauché. Mark Wilder, un brillant avocat américain, arrive en Égypte, attiré par une mystérieuse lettre anonyme qui promet de lui révéler « qui il est vraiment ». Au coeur du quartier chrétien du Caire, il rencontre un vieux prêtre copte, aux étranges pouvoirs, dernier descendant des grands prêtres d’Amon, dont les révélations bouleversent son existence.  Mark serait le fils de Howard Carter, le célèbre archéologue qui découvrit la tombe de Toutankhâmon. D’abord sceptique, Mark enquête et doit se rendre à l’évidence. Aidé par Ateya, une jeune copte dont il tombe follement amoureux, il accepte alors une mission à haut risque: retrouver l’ultime secret de Toutânkhamon, un trésor soigneusement dissimulé par le pharaon lui-même.

  • Mon avis: 12/20

Pour découvrir les romans de Christian Jacq, j’ai voulu me lancer dans un one shot, les 1er tomes de ses sagas n’étant pas disponibles à la bibliothèque. Je ne me suis donc pas renseignée sur le livre en question et j’aurai peut-être dû… Si j’ai trouvé le contexte historique très intéressant et bien documenté, des éléments m’ont beaucoup dérangé. Déjà le personnage de Mark que je n’ai pas trouvé crédible du tout. Découvrir que ses parents ne sont pas ses parents biologiques, devoir travailler pour le CIA contre son grès ne semblent avoir aucun impact sur son moral… La présence de forces naturelles m’a aussi gêné: utiliser les croyances et la religion oui, mais j’ai trouvé un peu trop facile de faire appel à la magie pour tirer Mark de certains problèmes… Malgré ces points négatifs, ce roman m’a permis d’en apprendre beaucoup sur le célèbre archéologue Howard Cater et sur l’Egypte pendant l’occupation britannique. Cette expérience moyenne ne m’empêchera pas de plonger dans d’autres romans de Christian Jacq.

  • Citation:

« Comme ce pays est beau… Tant que l’inondation viendra à son heure, tant que le soleil et la lune se lèveront à leur place, l’espérance d’une vie juste nous animera. »

Quels livres de Christian Jacq avez-vous lu ?

A très bientôt,

Little Meggy

#133 Lecture – Ciao Bella

Hello les girafons !

Je vous présente mon dernier coup de cœur littéraire !

GIULIANO Serena, Ciao Bella. Editions Pocket, 2020. 272 pages.

  • Résumé (4ème de couverture):

Anna a peur – de la foule, du bruit, de rouler sur l’autoroute, ou encore des pommes de terre qui ont germé… Et elle est enceinte de son deuxième enfant. Pour affronter cette nouvelle grossesse, elle décide d’aller voir une psy. Au fil des séances, Anna livre avec beaucoup d’humour des morceaux de vie. L’occasion aussi, pour elle, de replonger dans le pays de son enfance, l’Italie, auquel elle a été arrachée petite ainsi qu’à sa nonna chérie. C’est toute son histoire familiale qui se réécrit alors sous nos yeux… À quel point l’enfance détermine-t-elle une vie d’adulte ? Peut-on pardonner l’impardonnable ? Comment dépasser ses peurs pour avancer vers un avenir meilleur ?

  • Mon avis: 20/20

Ce livre a été un véritable coup de coeur ! Le roman est fait de chapitres très courts, qui débutent à chaque fois sur une séance chez la psychologue d’Anna. C’est donc une lecture très rythmée qui se dévore rapidement! On va suivre Anna au fil des séances, sur le chemin de la guérison. De nombreux retours dans le passé sont faits, pour comprendre comment Anna en est arrivée là. Si ce roman m’a autant touché, c’est que je me suis énormément retrouvée dans le personnage d’Anna. J’avais l’impression que quelqu’un mettait des mots sur les angoisses que je peux ressentir. Mais, malgré toutes les angoisses d’Anna, on ne tombe pas dans le pathos. Anna a beaucoup d’humour et d’autodérision. Ce livre m’a autant fait rire qu’il m’a ému. Il y a tellement de passages que j’aurai pu surligner (si j’avais pour habitude d’écrire dans mes livres :P) L’auteure rend également hommage à l’Italie et à ses origines. Entre les pâtes, la super Nonna, tout y est ! C’est un roman qui fait du bien, et que je ne peux que recommander ! Et c’est sans hésitation, que je me lancerai dans les autres romans de Serena Giuliano !

  • Citations:

« Oui, pour moi, c’est toujours aussi difficile de quitter mon cocon rassurant. J’ai très envie de le faire et, en même temps, il y a ces peurs bien présentes qui me paralysent et m’empêchent d’en profiter pleinement. »

« Les SMS, contrairement au papier ne traversent pas les années. On communique plus, mais on s’en souvient moins. »

A très bientôt,

Little Meggy

#132 Lecture – Prières pour celles qui furent volées

Hello les girafons !

Ma dernière lecture trainait dans ma PAL depuis 2016. Je l’avais gagné à un concours, et je suis ravie d’avoir pu découvrir ce roman dont j’avais beaucoup entendu parler et que j’ai dévoré en quelques jours.

CLEMENT Jennifer, Prières pour celles qui furent volées. Editions j’ai lu, 2016. 320 pages.

  • Résumé (4ème de couverture):

Ladydi, quatorze ans, est née dans un monde où il ne fait pas bon être une fille. Dans les montagnes du Guerrero au Mexique, les barons de la drogue règnent sans partage. Les mères doivent déguiser leurs filles en garçons ou les enlaidir pour leur éviter de tomber dans les griffes des cartels qui les « volent ». Pourtant, Ladydi et ses amies rêvent à un avenir plein de promesses, qui ne serait pas uniquement affaire de survie.

  • Mon avis: 16/20

L’auteure nous emmène au Mexique et nous raconte la vie d’une jeune Mexicaine qui va grandir dans un monde emprunt de violence. Ecrit à la 1er personne du point de vue de Ladydi, l’auteur s’inspire des conditions de vie au Mexique pour nous décrire son quotidien. L’auteure utilise donc un langage très simple et factuels, le récit est peu décousu, et il m’a fallut un petit temps pour m’y habituer. Pour autant, il y a des scènes difficiles où violence, douleur et peur se mêlent. C’est à la fois passionnant et révoltant. Comment est-ce qu’au 21ème siècle, des jeunes filles peuvent vivre ainsi ? On sent que l’auteure ne veut laisser aucun tabou et qu’elle explore tous les aspects de la vie de ces jeunes filles. Elle met l’accent sur la pauvreté, le manque d’accès à l’éducation ou à la santé, etc… Mais elle garde, malgré tout une touche d’espoir, même si l’on se doute peu à peu, que cet espoir s’amenuise. Je recommande cette lecture, ne serait-ce que pour en apprendre plus sur la condition des femmes au Mexique.

  • Citations:

« La vie est dingue, elle est souvent en panne, sens dessus dessous, l’envers est à l’endroit, le sel est mélangé au sucre, c’est un endroit où les noyés marchent parfois sur le sable sec, a-t-il dit. Comme les plus grands hors-la-loi, je sais que je mourrai jeune. Je ne pense jamais à la vieillesse. Ce n’est même pas imaginable pour moi. »

« Tu te rends compte qu’il n’y a que vingt-six lettres de l’alphabet pour tout dire ? Seulement vingt-six lettres pour parler d’amour, de jalousie et de Dieu. »

Et vous, avez-vous lu ce roman ?

A très bientôt,

Little Meggy

#131 Lecture – Grandir un peu

Hello les girafons !

Ces derniers temps, nous avons vu passer partout sur les réseaux sociaux le premier livre de Julien Rampin, alias LabibliothequedeJuju, qui a été réédité chez Charleston. Je n’ai donc pas résister à la tentation et j’ai dévoré ce roman !

RAMPIN Julien, Grandir un peu. Editions Charleston, 2021. 256 pages.

  • Résumé (4ème de couverture):

Une vieille bâtisse en pierre aux volets bleus, perchée sur une colline, loin de tout. C’est là que Jeanne trouve refuge quand elle décide, sur un coup de tête, de partir avec sa collection de vinyles sous le bras pour fuir un mari indifférent et une existence qui ne lui ressemble pas. Cette maison est le royaume de Raymonde, une grand-mère fantasque et rebelle à la recherche d’une dame de compagnie, et de Lucas, son petit-fils. Tandis que les chaudes journées d’été défilent, tous trois d’apprivoisent et vivent une parenthèse enchantée, hors du temps. Mais le temps hélas ne s’arrête jamais vraiment, et la vie va bientôt les rattraper pour les obliger à grandir un peu….

  • Mon avis: 18/20

Ce roman est une petite douceur. L’auteur m’a emmené auprès de ces 3 personnages si différents mais pourtant tous attachants. Cette mamie complètement loufoque que l’on aimerait tous avoir, Jeanne, femme réservée et trop gentille, et Lucas, qui garde en lui de nombreux deuils et déceptions. Grâce à son écriture presque poétique et remplie d’humour, Julien Rampin met en avant leur amitié naissante pleine de bienveillance. Il est question d’amour, de tolérance, de pardon, et bien d’autres sujets encore. La construction du roman est très bien faite: on alterne entre les souvenirs de chaque personnage, mais aussi un carnet ou une lettre. Certains passages m’ont fait écho et m’ont ému à en avoir les yeux larmoyant. Pour autant, ce n’est pas un coup de cœur. Il m’a manqué un petit quelque chose, peut-être un peu plus de pages pour pouvoir rentrer plus précisément dans les histoires de vie de chacun. Cela reste un 1er roman extrêmement bien écrit qui n’a rien à envier à d’autres auteur(e)s de littérature contemporaine !

  • Citations:

« On ne sait pas quel geste, quelle parole, quelle punition aura des répercussions sur l’adulte que deviendra notre enfant. Alors, on tâtonne et on fait comme on peut. On se culpabilise pour un jouet qu’on achète pas, pour une parole trop leste lancée sur le coup de la colère. On essaie de se rattraper. On avance. »

« Elle se bat. De toutes ses forces. De toute sa gentillesse. Et ne croit pas que c’est une faiblesse. C’est une grande force, au contraire. Une force de l’âme. Il est plus facile d’être égoïste, de se trouver des rancoeurs, pour ne pas affronter les gens, pour ne pas les aimer. Pour ne pas affronter ses propres manques. Vous vivez dans un monde où la gentillesse est une insulte. Dire de quelqu’un qu’il est gentil tient presque de la moquerie. »

A très bientôt,

Little Meggy

#130 Lecture – Ils étaient dix

Hello les girafons !

Grâce à la masse Critique Babelio du mois de mars, j’ai pu recevoir le livre Audio de « Ils étaient dix » d’Agatha Christie. Il s’agit des « Dix petits nègres » qui a été rebaptisé en 2020. J’ai pris plaisir à écouter ce roman que je n’avais jamais eu l’occasion de lire mais dont je n’avais vu l’adaptation cinématographique (mais dont je ne me souvenais pas de la fin…).

CHRISTIE Agatha, Ils étaient dix. Editions Audiolib, 2021. 422 minutes.

  • Résumé:

Ils sont dix à avoir reçu l’invitation : des vacances d’été sur l’île du Soldat ! Voilà une proposition à laquelle personne ne saurait résister. Non seulement c’est gratuit, mais l’île a tant fait parler d’elle ! Chacun se demande qui est son nouveau propriétaire – une star d’Hollywood, un milliardaire américain, ou l’Amirauté britannique qui s’y livrerait à des expériences ultrasecrètes ? Aussi, sans vraiment connaître leur hôte, ils accourent volontiers : le médecin, le play-boy, la jeune prof de gym, le juge à la retraite, le général bardé de décorations, la vieille fille grincheuse, le sémillant capitaine, le majordome et sa femme, et M. Davis qui ne s’appelle pas Davis… Qu’ont-ils donc en commun ? À l’arrivée, cela dit, un par un, tous connaîtront le même sort…

  • Mon avis: 17/20

Jusqu’à maintenant, je n’avais lu que des romans d’Agatha Christie où Hercule Poirot était l’enquêteur. Ici, il s’agit d’un roman à huit clos où les personnages vont se retrouver sur l’île du Soldat. Et très vite, un premier meurtre survient. Et là, on commence à se poser une multitude de questions. Qui, pourquoi ? Et un deuxième meurtre arrive. A travers la voix de Féodor Atkine, j’ai été transporté dans cette histoire haletante où j’imaginais tous les scénarii possibles. Sont-ils tous coupable ? Ils ont tous un passé soupçonneux, et ne semblent pas vraiment sympathiques. Et si une personne de plus était sur l’île ? Restera t’il un survivant ? Bref, je me suis posée tout un tas de questions sans jamais trouver la clé de l’énigme. Agatha Christie n’est pas surnommée La reine du crime pour rien ! J’ai adoré le parallèle qu’elle a fait avec un poème « Les dix petits nègres », accroché dans toutes les chambres des occupants de l’île, qui rend l’ambiance encore plus particulière. Jusqu’à la fin, le doute plane. Je vous recommande évidemment ce livre, et de manière général tous les livres de cette auteure !

  • Citations


« Dix petits Nègres s’en furent dîner,
L’un d’eux but à s’en étrangler
__n’en resta plus que neuf.
Neuf petits nègre se couchèrent à minuit,
L’un d’eux à jamais s’endormit
__n’en resta plus que huit.
Huit petits nègres dans le Devon était allés,
L’un d’eux voulu y demeurer
__n’en resta plus que sept.
Sept petits nègres coupèrent du petit bois,
En deux se coupa l’un deux ma foi
__n’en resta plus que six.
Six petits nègres révassaient au rucher,
Une abeille l’un d’eux a piqué
__n’en resta plus que cinq.
Cinq petits nègres étaient avocats à la cour,
L’un d’eux fini en haute cour
__n’en resta plus que quatre
Quatre petits nègres se baignèrent au matin
Poisson d’avril goba l’un
__n’en resta plus que trois
Trois petits nègres s’en allèrent au zoo
Un ours de l’un fit la peau
__n’en resta plus que deux
Deux petits nègres sedorèrent au soleil
L’un d’eux devint vermeil
__n’en resta donc plus qu’un
Un petit nègre se retrouva tout ésseulé
Se pendre il s’en est allé
__n’en resta plus…. du tout
« 

A très bientôt,

Little Meggy

# 129 Lecture – 84, Charing Cross Road

Hello les girafons !

Voici ma dernière lecture, un roman épistolaire que je voulais lire depuis longtemps !

HANFF Helene, 84, Charing Cross Road. Editions Autrement (Littératures), 2001. 113 pages.

  • Résumé:

Par un beau jour d’octobre 1949, Helene Hanff s’adresse depuis New York à la librairie Marks & Co., sise 84, Charing Cross Road à Londres. Passionnée, maniaque, un peu fauchée, extravagante, Miss Hanff réclame à Frank Doel les livres introuvables qui assouviront son insatiable soif de découvertes. Vingt ans plus tard, ils s’écrivent toujours et la familiarité a laissé place à l’intime, presque à l’amour. Drôle et pleine de charme, cette correspondance est un petit joyau qui rappelle avec une délicatesse infinie toute la place que prennent, dans notre vie, les livres et les librairies. Livre inattendu et jamais traduit, 84, Charing Cross Road fait l’objet, depuis les années 1970, d’un véritable culte des deux côtés de l’Atlantique.

  • Mon avis: 16/20

A travers des lettres qui ont réellement été écrites, on va suivre les échanges entre Helene Hanff et les employés de la librairie anglaise pendant une vingtaine d’années. Helene va régulièrement passer commande pour se procurer des livres d’occasion, et une amitié va naître entre toutes ses personnes. J’ai adoré l’humour d’Helene qui était souvent en décalage avec l’attitude calme et posée du propriétaire de la librairie. C’est plein de bienveillance, et on enrichit sa culture générale avec les nombreuses références faites à la littérature anglaise (de nombreuses informations sont fournies en bas de page sans pour que cela coupe et gène la lecture). Je recommande ce livre qui se lira très vite à tous les amoureux du livre !

  • Citations:

« J’adore les livres d’occasion qui s’ouvrent d’eux-mêmes à la page que leur précédent propriétaire lisait le plus souvent. »

« Je me souviens, il y a des années, un type que je connaissais m’a dit que les gens qui vont en Angleterre y trouvent exactement ce qu’ils sont venus y chercher. Je lui ai dit que j’irai y chercher l’Angleterre de la littérature anglaise, il a hoché la tête et il a dit : « Elle y est bien. » »

A très bientôt,

Little Meggy