#175 Lecture – La Reine des lectrices

Hello les girafons !

Je vous parle de ma dernière lecture:

BENNETT Alan, La Reine des lectrices. Editions Denoël et d’ailleurs, 2008. 174 pages.

  • Résumé (4ème de couverture):

Que se passerait-il Outre-Manche si, par le plus grand des hasards, Sa Majesté la Reine se découvrait une passion pour la lecture ? Si, tout d’un coup, plus rien n’arrêtait son insatiable soif de livres, au point qu’elle en vienne à négliger ses engagements royaux ?

  • Mon avis: 12/20

Dans ce tout petit roman, l’auteur va mettre en scène la Reine d’Angleterre qui devient une lectrice compulsive. Il utilise un ton complètement décalé et plein d’humour pour montrait quelles pourraient être les conséquences de cette frénésie de lecture. Si j’ai beaucoup aimé le thème de ce livre (un livre qui parle de livre, que demander de mieux ?), j’ai été un peu perdue par toutes ses références à des auteurs britanniques que je ne connais pas, ce qui m’a probablement fait passer à côté de pas mal de pointes d’humour. Par contre, la fin m’a fait exploser de rire, c’est tellement bien trouvé ! Rien que pour ça je recommande le livre, qui se lit très rapidement.

  • Citations:

« Les livres ne se souciaient pas de leurs lecteurs, ni même de savoir s’ils étaient lus. Tout le monde était égal devant eux, y compris elle. »

Elle découvrait également que chaque livre l’entraînait vers d’autres livres, que les portes ne cessaient de s’ouvrir, quels que soient les chemins empruntés, et que les journées n’étaient pas assez longues pour lire autant qu’elle l’aurait voulu.

A très bientôt,

Little Meggy

#174 Lecture – Le cirque des Merveilles

Hello les girafons !

J’ai eu la chance de participer à une Masses critiques privilégiées organisée par Babélio. J’ai reçu:

MACNEAL Elizabeth, Le Cirque des Merveilles. Editions Les Presses de la Cité, 2022. 456 pages.

  • Résumé (4ème de couverture):

Angleterre, 1866. Nell vit rejetée de tous à cause des taches de naissance qui constellent son corps. Lorsque le Cirque des Merveilles de Jasper Jupiter plante son chapiteau non loin de chez elle, son existence bascule : son père la vend au propriétaire comme nouveau phénomène de foire. Contre toute attente, la jeune fille voit son horizon s’élargir. Elle se lie d’amitié avec les autres artistes et se prend d’affection pour Toby, le « photographiste ». Elle qui n’a connu que l’obscurité entre enfin dans la lumière et c’est un véritable triomphe. Mais que lui arrivera-t-il le jour où son succès menacera d’éclipser celui de l’homme qui l’a achetée ?

  • Mon avis: 17/20

J’ai passé un excellent moment de lecture avec ce roman qui ne traite pourtant pas d’un thème que j’apprécie particulièrement. C’est pendant l’Angleterre victorienne que nous allons suivre l’arrivée de Nell au sein du cirque puis l’évolution de celui-ci jusqu’à sa réussite. Nell va faire la rencontre de personnes très singulières qui travaillent elles aussi dans le cirque: une naine, une géante, une femme à barbe, et bientôt ça sera une petite fille Albinos qui rejoindra la troupe. On alterne les chapitres entre Nell, Jasper le directeur du cirque, et Toby, photographiste et frère de Jasper. Lorsque la narration est à Toby et Jasper, nous avons des flashback qui vont nous permettre de comprendre l’histoire de ces deux frères. Une histoire d’amour va naître entre Toby et Nell, mais quel amour sera le plus fort ? L’amour passionnel ou l’amour fraternel ? La plume de l’auteure est riche, très bien encrée dans l’univers qu’elle propose. Il y a beaucoup de métaphores, et je dirai que cette lecture mérite un minimum d’attention, sinon on peut vite être perdu. J’ai particulièrement appréciée ses notes en fin d’ouvrage qui permettent de comprendre son processus d’écriture. Et je tiens à souligner le travail éditorial pour cette magnifique couverture. J’ai maintenant très envie de découvrir La Fabrique des Poupées, 1er roman de l’auteur qui a eu beaucoup de succès.

Merci aux éditions Les Presses de la Cité et à Babélio pour l’envoi de ce livre !

  • Citations:

Il n’y a jamais eu de femmes auparavant : personne, une vie privée de désir. Son corps est purement fonctionnel. Il est là pour soulever, transporter et construire, ce qui lui a toujours suffi.

Comment pourrait-il expliquer combien leurs racines sont profondes, qu’ils appartiennent au même arbre ?

A très bientôt,

Little Meggy

#173 Lecture – Cette nuit-là

Hello les girafons !

Je vous avez parlé d’un roman qui avait été un coup de cœur, et j’ai découvert par hasard à la bibliothèque qu’il avait une suite. Attention c’est un tome 2, le résumé en lui-même contient des spoil du 1er tome !

HISLOP Victoria, Cette nuit-là. Editions Les Escales, 2021. 292 pages.

  • Résumé (4ème de couverture):

Le 25 août 1957, la colonie de lépreux de l’île de Spinalonga ferme ses portes. Maria retourne à Plaka, en Crète, avec son mari, le docteur Kyritsis. Mais alors que la soirée de célébration pour fêter leur retour bat son plein, sa soeur Anna est assassinée par Andreas, son mari, lorsqu’il découvre qu’elle a pour amant son cousin Manolis.
Ce drame aura des effets dévastateurs pour toute la communauté de Plaka. Manolis quitte la Crète pour la Grèce ; loin de son île, il s’efforce de se reconstruire. Andreas tente d’expier son crime en prison. Maria, quant à elle, choisit le chemin du pardon en rendant visite à Andreas. C’est ce drame qui révélera finalement Manolis, Maria et Andreas à eux-mêmes.

– Mon avis: 20/20

C’est avec plaisir que j’ai retrouvé l’univers créé par l’auteure dans l’île des Oubliés. J’avais été conquise par le 1er tome où l’aspect historique m’avait plu. Dans ce 2eme tome, j’ai trouvé que la richesse des informations historiques était moindre, l’histoire étant plus accès sur le devenir d’Andreas, de Manolis et de Maria. Les thèmes du deuil et du pardon vont être au centre du roman. La plume de l’auteure est toujours aussi agréable, j’ai enchaîné les pages sans m’en rendre compte. Je comprend les personnes qui pensent que ce tome n’était pas indispensable mais j’ai cependant beaucoup aimé pouvoir retrouver une dernière fois cette famille frappée par les drames.

Citations:

« Les coeurs étaient pareils à de jolis bibelots. Et elle en savait quelque chose, elle qui collectionnait des centaines de figurines en porcelaine. Lorsque celles-ci se retrouvaient en miettes, on pouvait toujoursu les recoller, toutefois, même si l’on était d’une grande adresse, les fines lignes de fonction entre les morceaux restaient à jamais visibles. »

« Ça ne suffit pas de penser aux gens, répondit-elle à Nikos, qui espérait qu’elle ne reprendrait pas ses visites à Neapoli. Il faut leur montrer qu’on pense à eux. »

A très bientôt !

Little Meggy !