#188 Lecture – Itinéraire d’enfance

Hello les girafons !

Voici ma dernière lecture qui m’a fait voyager au Vietnam.

THU HUONG Duong, Itinéraire d’enfance. Editions Le Livre de Poche, 2009. 344 pages.

  • Résumé (4ème de couverture):

Fin des années 1950 au Viêtnam. Bê a douze ans, sa vie dans le bourg de Rêu s’organise entre sa mère, ses amis et ses professeurs. Son père, soldat, est en garnison à la frontière nord. Pour avoir pris la défense d’une de ses camarades abusée par un professeur, elle se voit brutalement exclue de l’école. Révoltée, elle s’enfuit de chez elle, avec sa meilleure amie, pour rejoindre son père. Commence alors un étonnant périple : les deux adolescentes, livrées à elles-mêmes, sans un sou en poche, finiront par arriver à destination, après des aventures palpitantes et souvent cocasses : Bê la meneuse, non contente d’avoir tué le cochon et participé à la chasse au tigre, va également confondre un sorcier charlatan et jouer les infirmières de fortune.

  • Mon avis: 16/20

En ouvrant ce livre, on se lance dans un périple auprès de Bê, toute jeune fille, qui suite à son exclusion de l’école, va partir retrouver son père par ses propres moyens. Elle va faire des rencontres, plus au moins bienveillantes. J’ai adoré découvrir la culture vietnamienne qui m’est totalement inconnue: nourriture, mœurs, tradition, ce roman est riche d’informations et de découvertes. La narration étant à la première personne, du point de vue de Bê, ça se lit très facilement, j’avais vraiment l’impression de voyager avec elle. Ça se lit très facilement. C’était une chouette lecture !

  • Citations:

« Aucun malheur ne prévient, aucune chance ne s’annonce. »

« N’espère pas trouver que des gens bien sur terre. Le mal suit le bien comme l’ombre suit la lumière. Sans la nuit comment pourrions-nous connaître le jour ? »

A très bientôt,

Little Meggy

#187 Lecture – Mille soleils Splendides

Hello les girafons !

Voici encore un roman qui attendait depuis un moment dans ma bibliothèque:

HOSSEINI Khaled, Mille Soleils Splendides. Editions Belfond, 2007. 405 pages.

  • Résumé (4ème de couverture):

Forcée d’épouser un homme de trente ans son aîné, Mariam ne parvient pas à lui donner un fils. Après dix-huit années de soumission à cet homme brutal, elle doit endurer une nouvelle épreuve : l’arrivée sous son propre toit de Laila, une petite voisine de quartoze ans. Enceinte, Laila met au monde une fille. D’abord rongée par la jalousie, Mariam va finir par trouver une alliée en sa rivale. Toutes deux victimes de la violence et de la misogynie de leur mari, elles vont unir leur courage pour tenter de fuir l’Afghanistan.

  • Mon avis: 20/20

Ce roman est un coup de coeur ! Je suis passée par tout un tas d’émotions en lisant ce livre: de la tristesse à la colère en passant par l’espoir, ce roman m’a fait versé des larmes ce qui est pourtant rare lorsque je lis. Alors attention, ce roman est dur: il n’est peut-être pas à mettre entre les mains de tout le monde: il y a des scènes de violences conjugales qui sont plus que choquantes. Le résumé en dit beaucoup sur l’histoire de ce roman, que dire de plus ? Qu’en lisant ce livre, j’ai mesuré la chance que j’ai d’être née en France, que j’ai compris que le combat pour la liberté des femmes allait être encore long. Comment tant de violence peut exister au sein d’un foyer, au sein d’un pays ? Ce que je lisais était dur, j’avais besoin de faire des pauses, mais pourtant je voulais retourner à cette lecture, dans l’espoir de découvrir, que malgré toute cette barbarie, des choses positives pouvaient sortir de ces situations. C’est une lecture bouleversante et éprouvante, mais qu’il est nécessaire de lire.

Du même auteur, j’avais lu: Ainsi résonne l’écho infini des montagnes, mais j’ai largement préféré Mille Soleils Splendides.

  • Citations:

« Je sais que tu es encore jeune, (…), mais je veux que tu comprennes une chose dès maintenant : le mariage peut attendre. Pas l’éducation. Tu es une fille très, très intelligente. Vraiment. Tu pourras faire ce que tu veux plus tard, Laila. Je le sais. Et je sais aussi que lorsque cette guerre sera terminée l’Afghanistan aura besoin de toi autant que de ses hommes, et peut-être même davantage. Parce qu’une société n’a aucune chance de prospérer si ses femmes ne sont pas instruites, Laila. Aucune chance. »

Révèle ton secret au vent, mais ne lui reproche pas de le répéter aux arbres.

A très bientôt,

Little Meggy

#186 Lecture – Beignets de tomates vertes

Hello les girafons !

Voici un livre que je souhaitais lire depuis longtemps, et puisque je l’ai gagné à un concours, je n’avais plus aucune raison de faire trainer sa lecture.

FLAGG Fannie, Beignets de tomates vertes. Editions Cherche Midi, 2021. 496 pages.

  • Résumé (4ème de couverture):

Evelyn Couch, femme au foyer vivant mal l’approche de la cinquantaine, se rend chaque semaine dans une maison de retraite où elle se lie d’amitié avec Ninny Threadgoode, fringante octogénaire qui lui raconte ses fabuleuses histoires de jeunesse. Nous voici alors en Alabama, dans les années 1930. Commence alors les aventures du Whistle Stop Café, bientôt connu de tous les laissés pour compte du pays pour être le refuge idéal contre les rigueurs de l’époque. Peu à peu, les personnages de cette vivifiante épopée deviennent pour Evelyn mieux que des amis : des modèles. Rassérénée par le récit de la vieille dame, ode à la joie, à la fraternité et à la résilience, notre héroïne reprend le dessus sur sa vie. Suivant les conseils de Ninny, elle va enfin pouvoir se confronter à ses peurs et retrouver le goût du bonheur.

  • Mon avis: 15/20

Cela faisait plusieurs années que je voulais lire ce roman. J’avais entendu tant de bien à son sujet, que j’en attendais beaucoup. Et je dois dire que ça a été une petite déception par rapport à ce que je m’imaginais. A travers des scènes du quotidien, Fannie Flagg va pointer du doigt nombre de sujets (le racisme, les violences faites aux femmes, l’homosexualité, la pauvreté, etc…), mais en utilisant toujours énormément d’humour. Et je trouve que, pour un roman écrit en 1987, ces sujets sont traités avec modernité. On alterne des « chapitres » entre des coupures de la gazette locale, des tranches de vie qui se passent au Whistle Stop Café ou dans la ville, et les souvenirs d’une grand-mère dans la maison de retraite de RoseTerrace. Il y a énormément de personnages, et j’en ai été un peu dérouté. Je pensais être plus emballée par la plume de l’auteure mais je n’étais pas pressée de retourner à ma lecture, je n’ai pas trouvé ce roman « addictif » comme je l’aurai pensé. J’ai même trouvé quelques longueurs. Bref, je ne suis pas rentrée totalement dedans, et je ne lirai donc pas la suite…

  • Citations:

« Les hommes ! Il est aussi difficile de vivre avec que de s’en passer. »

« Mais qui pouvait avoir la force de débrancher une machine qui maintenait une mère en vie, même si cette vie-là n’était plus qu’artificielle ?
Comment pouvait-on éteindre la lumière de son enfance et s’en aller, comme on éteignait dans une pièce en partant ? »

A très bientôt,

Little Meggy