#73 Lecture – La liste de mes envies

Hello les girafons !

Sur Livraddict, je participe à plusieurs challenges, dont celui « objectif du mois »: l’objectif du mois d’août était de lire un roman adapté au cinéma. Et dans ma PAL, j’avais La liste de mes envies qui m’attendait sagement.

DELACOURT Grégoire, La liste de mes envies. Editions France Loisirs, 2012. 186 pages.

couv la liste de mes envies

  • Résumé: (4ème de couverture)

Jeune fille, Jocelyne rêvait de mode et de prince charmant. Mais la vie est passée par là, et à 47 ans, la mercière d’Arras doit se contenter d’un mari indifférent et d’un blog sur la dentelle. Quand un heureux concours de circonstances lui offre le gros lot du loto, Jocelyne réalise qu’elle a de quoi réaliser tous ses désirs. Grisée par cette perspective, elle décide de prendre son temps avant d’en parler à ses proches et en attendant, fait la liste de tout ce qu’elle pourrait s’offrir, achats utiles ou folies inconsidérées … Elle se méfie de cet argent tombé du ciel, n’aurait-elle finalement pas plus à perdre qu’à gagner ?

  • Mon avis:      17/20 

Lorsque j’ai commencé le livre, je n’avais pas lu le résumé. Je ne m’attendais donc pas du tout à ce que ça parle d’une femme gagnant au loto. Bien que le récit soit court, l’auteur va nous permettre de se poser plein de questions sur l’argent, l’amour et le bonheur. L’argent fait-il le bonheur ? A qui peut-on faire confiance ? Et si moi demain je gagnai au loto, à qui je le dirai ? La narratrice va faire des confidences sur son passé rempli de plusieurs drames en l’opposant avec sa situation actuelle, c’est-à-dire celui d’une gagnante du loto qui n’arrive pas à le dire à ses proches. L’écriture est très accessible: l’auteur utilise des phrases courtes et des petits chapitres, ce qui permet de lire le livre d’une traite. Le seul point que j’aurai à reprocher est le fait que j’aurai préféré que le personnage principal soit un homme, étant donné que l’auteur est un homme. Mais ce n’est qu’un détail.

J’ai maintenant très envie de voir le film sorti en 2014 avec Mathilde Seigner et Marc Lavoine.

  • Citations:

« Vous voyez, on se ment toujours. Parce que l’amour ne résisterait pas à la vérité.

« Parce que nos besoins sont nos petits rêves quotidiens. Ce sont nos petites choses à faire, qui nous projettent à demain, à après-demain, dans le futur ; ces petits rien qu’on achètera la semaine prochaine et qui nous permettent de penser que la semaine prochaine, on sera  encore  vivants. »

Qui a lu le livre ? Ou vu le film ?

A très bientôt

Little Meggy

 

 

#72 Lecture – Calyx

Hello les girafons !

Grâce au site SimPlement et à l’auteur LiliEhlm, j’ai pu recevoir en service presse le roman Calyx en version numérique.

LiliEhlm, Calyx. Auto-édité, 2017. 50 pages

calyx

  • Résumé:

Deux ans avant leur majorité, tous les Vampires vivant en Angleterre et ayant les moyens – provenant des familles nobles – se rendent à l’École. Ville auto-gérée depuis plusieurs centaines d’années, construite pour contrôler le flux de Vampires, elle est aussi le lieu où tous les Calices sont éduqués à leur rôle, jusqu’à leur majorité révolue.
Un lien se crée alors entre Calice et Vampire qui, s’il n’est pas forcément amoureux, se tisse pour l’Éternité. Voici le monde de Suzan, Calice désormais âgé d’une vingtaine d’années, venant de perdre son meilleur ami, Liam. Lui aussi était un Calice. Mais sans Vampire. Ce dernier étant décédé avant la majorité du garçon, il devenait un Obligé. Un Calice soumis à des règles aberrantes et strictes. Suzan ne comprend pas comment l’État et le Système du monde où il vit ont pu laisser faire ça, sans réagir. Surtout que Liam n’est pas le premier. Et ne sera pas le dernier. Sauf si Suzan arrive à convaincre son Vampire d’y remédier.

  • Mon avis:         13/20

L’auteur a créé un univers original: je n’avais jamais lu de livres avec comme thématique les vampires; et je dois dire que cela m’a plutôt plus. Suzan va « se battre » pour obtenir des lois plus justes envers une catégorie de calices qu’on appelle « les obligés ». Ceux-ci ont très peu de droits et libertés. La situation de départ m’a plu mais malheureusement, j’ai trouvé que le thème n’avait pas été assez approfondie. Avec un sujet comme celui-ci, je pense qu’il y aurait eu matière à aller plus loin dans les réflexions. Les évènements s’enchainent un peu trop facilement: l’histoire se passe sur une dizaine de jours, et en dix jours, on a résolu le problème, ou presque. Je trouve cela beaucoup trop simple et peu probable. Il y avait matière à faire plus. L’écriture de l’auteur est fluide, mais elle présente quelques maladresses. Je reste un peu sur ma faim…

  • Citations: 

Le sang de leur Calice étant sacré, la première morsure est la plus importante. La plus pure. Celle qui lie pour l’Éternité.

A très bientôt,

Little Meggy

#71 – Favoris de l’été 2017

Hello les girafons !

L’été étant bien installé, j’ai décidé de vous présenter mes petits chouchous du moment. C’est une toute petite sélection, mais peut-être que cela vous donnera des idées pour prolonger l’été !

doucheChapeau Mango – Gel douche Tahiti eau de Coco – Baume réparateur après-soleil au Monoï de Corine de Farme

Eté rime avec soleil (enfin, généralement…) Et pour moi, soleil rime avec odeur de Monoï et de Coco. C’est pourquoi j’ai eu un gros coup de cœur pour le gel douche eau de Coco de la marque Tahiti. Il est vraiment rafraichissant, et je ne me lasse pas de l’odeur, elle n’est pas écœurante du tout.

Ayant la peau blanche, voire très blanche (imaginez la peau de Blanche-neige), j’ai besoin de faire très attention lorsque je m’expose au soleil. C’est pourquoi j’applique le baume réparateur au Monoï de la marque Corine de Farme. Sa texture fraiche m’aide à garder une peau hydrater et prévient les tiraillements. Et l’odeur est juste exquise ! Le + : son prix qui est très abordable, et il se trouve facilement en grande surface.

the body shop.JPG

J’ai également flashé sur ce lait corporel de la marque The Body Shop: à la fleur de tiaré, il sent les vacances, le soleil, la plage. La lotion ne colle pas ce qui est très appréciable. Le + : la marque milite contre les tests sur les animaux.

frutis.JPGPourquoi je vous met une photo de fruits ? Car l’été est la meilleure saison pour faire le plein de vitamines: abricots, pêches, nectarines, prunes, cerises, etc… sont autant de fruits qui vous permettront de refaire peau neuve. Et comme je suis gourmande, j’en ai fait des confitures, des tartes et des clafoutis ! Bon OK, là, le bénéfice des fruits est moindre, mais il faut se faire plaisir ! C’est ça aussi l’été !

Quels sont vos favoris cet été ?

A très bientôt,

Little Meggy

 

 

 

 

#70 Lecture – Aristote et Dante découvrent les secrets de l’univers

Hello les girafons !

C’est une petite pépite de la littérature jeunesse que je viens vous présenter: j’en avais énormément entendu parler sur YouTube et les blogs, et je comprends aujourd’hui pourquoi ce livre a tant plu !

ALIRE SAENZ Benjamin, Aristote et Dante découvrent les secrets de l’univers. Edition PKJ, 2015. 359 pages

aristote

  • Résumé (4ème de couverture):

Ari, quinze ans, est u adolescent en colère, silencieux, dont le frère est en prison. Dante, lui, est un garçon expansif, drôle, sûr de lui. Ils n’ont à priori rien en commun. Pourtant ils nouent une profonde amitié, une de ces relations qui changent la vie à jamais… C’est donc l’un avec l’autre, que les deux garçons vont partir en quête de leur identité et découvrir les secrets de l’univers.

  • Mon avis:      20/20

Ce livre mérite tout l’engouement qu’il a eu sur les blogs et Booktube. C’est une petite pépite. Alors certes c’est un roman jeunesse, donc l’écriture est simple et comporte beaucoup de dialogues. Mais l’écriture a ce petit quelque chose qui est presque poétique et les sujets abordés n’en sont pas moins sérieux. L’histoire de ces deux garçons est bouleversante: à travers leur adolescence, plusieurs thèmes sont abordés dont celui des tabous, des relations parents-adolescents, de l’homosexualité, de l’amitié et de la violence. Et ces thèmes sont tellement bien traités que j’en ai été ému jusqu’aux larmes. Les personnages (aussi bien les principaux que les secondaires) sont tellement touchants, qu’on a l’impression de vivre avec eux tous les évènements. C’est la première fois dans la littérature jeunesse que je vois que les personnages n’ont pas peur de dire qu’ils aiment leurs parents et qu’ils sont même nécessaires à leur développement. Et ce point m’a énormément plu et touché. Ce roman est à mettre entre toutes les mains des adolescent(e)s et peut-être même des parents d’adolescents, pour les aider à comprendre toutes les difficultés liées à cette période de la vie.

  • Citations:

« Le problème, c’est que ma vie était l’idée de quelqu’un d’autre. »

« Un autre secret de l’univers : parfois, la douleur est comme une tempête venue de nulle part. La matinée la plus ensoleillée peut se conclure par un orage. Par des éclairs et du tonnerre. « 

A priori, d’après ce que j’ai pu lire, une suite est prévue à ce roman.

A très bientôt,

Little Meggy

 

#69 Lecture – Ravage

Hello les girafons !

Je vous présente ma dernière lecture: Ravage de René Barjavel. Il s’agit d’un roman de science fiction post-apocalyptique (genre que je lis très peu!).

BARJAVEL René, Ravage. Edition folio, 1946. 311 pages.

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Résumé (4ème de couverture):

De l’autre côté de la Seine une coulée de quintessence enflammée atteint, dans les sous-sols de la caserne de Chaillot, ancien Trocadéro, le dépôt de munitions et le laboratoire de recherche des poudres. Une formidable explosion entrouvre la colline. Des pans de murs, des colonnes, des rochers, des tonnes de débris montent au-dessus du fleuve, retombent sur la foule agenouillée qui râle son adoration et sa peur, fendent les crânes, arrachent les membres, brisent les os. Un énorme bloc de terre et de ciment aplatit d’un seul coup la moitié des fidèles de la paroisse du Gros-Caillou. En haut de la Tour, un jet de flammes arrache l’ostensoir des mains du prêtre épouvanté.

  • Mon avis:    17/20

Le roman se passe en 2052. Et je pense qu’il est important lors de la lecture de garder en tête que cela a été écrit en 1943. Cela permettra de comprendre pourquoi René Barjavel était visionnaire sur certains points, et que sur d’autres, il était loin de la vérité.

En effet, j’ai adoré le monde qu’il s’était imaginé en 2052: il avait anticipé que les hommes dépendraient entièrement de l’électricité: celle-ci devient nécessaire aux déplacements, à la cuisine, à la communication, etc.. Et lorsque le monde se retrouve sans électricité, c’est le chaos qui domine. Après avoir décrit ce monde futur, l’auteur dépeint la descente aux enfers de la population, où commence à régner la loi du plus fort. C’est l’instinct de survie qui prime, il faut se battre pour trouver de l’eau et de la nourriture. L’auteur met cela tellement bien en avant que j’ai trouvé que certains passages aller un peu trop loin dans les détails, notamment lorsqu’il décrit à plusieurs reprises le dépeçage d’un cheval…

L’auteur a en revanche garder une vision de la femme très ancienne… L’auteur est très machiste, pour lui la femme est tout juste bonne à faire des enfants et le repas ! Elle n’a aucune place dans la prise des décisions, elle suit le mouvement et puis c’est tout…

Ce livre, dont j’ai beaucoup moins entendu parlé que 1984 de George Orwell est pourtant tout aussi intéressant et remarquable. Il nous amène à réfléchir à ce que pourrait devenir notre société si l’électricité nous faisait défaut. Pourrait-on vivre sans les nouvelles technologies ? Y survivrait-on ?

  • Citations:

« Il se sentait comme un voyageur abandonné nu au milieu du désert. Qu’allait-il devenir, lui qui ne se déplaçait jamais que par le secours des moteurs, qui parcourait volontiers quelques kilomètres dans sa journée, mais à qui cinq cent mètres paraissaient une distance terrifiante qu’il s’agissait de la couvrir à pied ? »

« Les hommes ont libéré les forces terribles que la nature tenait enfermées avec précaution. ils ont cru s’en rendre maîtres. Ils ont nommé cela le Progrès. c’est un progrès accéléré vers la mort. Ils emploient pendant quelque temps ces forces pour construire, puis un beau jour, parce que les hommes sont des hommes, c’est-à-dire des êtres chez qui le mal domine le bien, parce que le progrès moral de ces hommes est loin d’avoir été aussi rapide que le progrès de leur science, ils tournent celle-ci vers la destruction. »

Quel livre de René Barjavel me conseillez-vous ?

A très bientôt

Little Meggy