#119 Lecture – La fille du train

Hello les girafons !

J’ai enfin sorti ce livre de ma pile à lire ! Il avait beaucoup fait parler de lui, à tel point qu’il a été adapté en film. Je vous présente:

HAWKINS Paula, La fille du train. Editions Pocket, 2016. 453 pages.

  • Résumé (4ème de couverture):

Entre la banlieue où elle habite et Londres, Rachel prend le train deux fois par jour: à 8h04 le matin, à 17h56 le soir. Et chaque fois elle observe, lors d’un arrêt, une jolie maison en contrebas de la voie ferrée. Cette maison, elle la connait par cœur, elle a même donné un nom à ses occupants: Jason et Jess. Un couple qu’elle imagine parait. Heureux, comme Rachel et son mari ont pu l’être par le passé. avant qu’il ne la trompe, avant qu’il ne la quitte. Jusqu’à ce matin où Rachel voit Jess dans son jardin avec un autre homme que Jason. La jeune femme aurait-elle une liaison ? Bouleversée de voir ainsi son couple modèle risquer de se désintégrer comme le sien, Rachel décide d’en savoir plus. Quelques jours plus tard, elle découvre avec stupeur la photo d’un visage déformais familier à la Une des journaux: Jess a mystérieusement disparu…

  • Mon avis: 18/20

Je ne suis pas le meilleur public pour les thrillers. C’est un genre que je lis peu, car je suis un peu trop sensible ! C’est avec un peu d’appréhension que je me suis lancée dans cette lecture. Et j’ai été agréablement surprise car je n’ai pas trouvé cette lecture trop stressante ! On retrouve tout de même les codes du thriller: suspense, paranoïa, obsession. On a envie de comprendre, de découvrir le fin mot de l’histoire. La lecture est fluide, on alterne les chapitres entre différents personnages féminins. Point d’ailleurs que j’ai plutôt apprécié, c’est que l’intrigue met en avant la vie de trois femmes, bien différentes mais qui ont pourtant des points communs. J’ai trouvé le personnage de Rachel très bien travaillé, son profil psychologique paraissant très réaliste: alcoolique et dépressive, elle enchaine les désillusions. Quant à la solution de l’intrigue, ce n’est pas une grosse surprise, mais au moins, le dénouement ne tombe pas comme un cheveux sur la soupe. Je vous recommande cette lecture, même aux personnes qui ne sont pas amatrices de thrillers !

  • Citations:

Le vide : voilà bien une chose que je comprends. Je commence à croire qu’il n’y a rien à faire pour le réparer. C’est ce que m’ont appris mes séances de psy : les manques dans ma vie seront éternels. Il faut grandir autour d’eux, comme les racines d’un arbre autour d’un bloc de béton ; on se façonne malgré les creux.

Soyons francs, encore aujourd’hui, la valeur d’une femme se mesure à deux choses : sa beauté ou son rôle de mère. Je ne suis pas belle, et je ne peux pas avoir d’enfant. Je ne vaux rien.

A très bientôt !

Little Meggy

#118 Lecture – La dernière des Stanfield

Hello les girafons !

Avant toute chose, je vous souhaite une belle et heureuse année 2021. En espérant que l’on viendra à bout de cette crise sanitaire qui n’a que trop duré ! Je vous présente pas dernière lecture de 2020, que je n’avais pas encore pris le temps de chroniquer.

LÉVY Marc, La dernière des Stanfield. Editons Pocket, 2018. 442 pages

  • Résumé (4ème de couverture):

Eleanor-Rigby est journaliste au magazine National Geographic, elle vit à Londres. Un matin, en rentrant de voyage, elle reçoit une lettre anonyme lui apprenant que sa mère a eu un passé criminel. George-Harrison est ébéniste, il vit dans les Cantons-de-l’Est au Québec. Lui aussi reçoit un message accusant sa mère des mêmes faits. Eleanor-Rigby et Georges-Harrison ne se connaissent pas. L’auteur des lettres leur donne rendez-vous dans un bar de pêcheurs sur le port de Baltimore. Quel est le lien qui les unit ? Quel crime leurs mères ont-elles commis ? Qui est le corbeau et quelles sont ses intentions ?

  • Mon avis: 20/20

Si vous aimez les secrets de famille, alors ce livre est fait pour vous ! Après avoir été déçue par cet auteur, cela faisait des années que je n’avais pas lu un de ces romans, et j’avoue avoir été très agréable surprise puisque cette lecture est un coup de cœur ! Grâce à la plume fluide de Marc Lévy, j’ai plongé au cœur de cette intrigue pleine de rebondissements. On alterne les chapitres du point de vu de plusieurs personnages, à différentes époques: tantôt en 2016, tantôt en 1980 mais aussi parfois à la seconde guerre mondiale. J’ai adoré l’ambiance qui se dégage du livre, l’histoire étant tout de même assez complexe. Je visualisé tellement bien l’histoire, comme si je regardais un film. Les sujets sont nombreux: Résistance, liberté de la femme, mensonges, etc… C’est un roman où on ne s’ennuie pas, et que je recommande vivement, même aux personnes qui ne sont pas habituellement adeptes de l’écriture de Marc Lévy !

  • Citations:

Il en est ainsi, on ne sait de nos parents que ce qu’ils veulent bien nous dire, ce que l’on veut bien voir d’eux, et l’on oublie, car c’est dans l’ordre des choses, qu’ils ont vécu avant nous. je veux dire qu’ils ont eu une existence rien qu’à eux, connu les tourments de la jeunesse, ses mensonges. Eux aussi ont dû briser leurs chaînes, s’affranchir. La question est : comment ?

Prends le plaisir où il se trouve et surtout quand il se présente. Tu réfléchiras ensuite. Crois moi, ceux qui font le contraire sont aussi ennuyeux qu’ils s’ennuient.

A très bientôt !

Little Meggy