#186 Lecture – Beignets de tomates vertes

Hello les girafons !

Voici un livre que je souhaitais lire depuis longtemps, et puisque je l’ai gagné à un concours, je n’avais plus aucune raison de faire trainer sa lecture.

FLAGG Fannie, Beignets de tomates vertes. Editions Cherche Midi, 2021. 496 pages.

  • Résumé (4ème de couverture):

Evelyn Couch, femme au foyer vivant mal l’approche de la cinquantaine, se rend chaque semaine dans une maison de retraite où elle se lie d’amitié avec Ninny Threadgoode, fringante octogénaire qui lui raconte ses fabuleuses histoires de jeunesse. Nous voici alors en Alabama, dans les années 1930. Commence alors les aventures du Whistle Stop Café, bientôt connu de tous les laissés pour compte du pays pour être le refuge idéal contre les rigueurs de l’époque. Peu à peu, les personnages de cette vivifiante épopée deviennent pour Evelyn mieux que des amis : des modèles. Rassérénée par le récit de la vieille dame, ode à la joie, à la fraternité et à la résilience, notre héroïne reprend le dessus sur sa vie. Suivant les conseils de Ninny, elle va enfin pouvoir se confronter à ses peurs et retrouver le goût du bonheur.

  • Mon avis: 15/20

Cela faisait plusieurs années que je voulais lire ce roman. J’avais entendu tant de bien à son sujet, que j’en attendais beaucoup. Et je dois dire que ça a été une petite déception par rapport à ce que je m’imaginais. A travers des scènes du quotidien, Fannie Flagg va pointer du doigt nombre de sujets (le racisme, les violences faites aux femmes, l’homosexualité, la pauvreté, etc…), mais en utilisant toujours énormément d’humour. Et je trouve que, pour un roman écrit en 1987, ces sujets sont traités avec modernité. On alterne des « chapitres » entre des coupures de la gazette locale, des tranches de vie qui se passent au Whistle Stop Café ou dans la ville, et les souvenirs d’une grand-mère dans la maison de retraite de RoseTerrace. Il y a énormément de personnages, et j’en ai été un peu dérouté. Je pensais être plus emballée par la plume de l’auteure mais je n’étais pas pressée de retourner à ma lecture, je n’ai pas trouvé ce roman « addictif » comme je l’aurai pensé. J’ai même trouvé quelques longueurs. Bref, je ne suis pas rentrée totalement dedans, et je ne lirai donc pas la suite…

  • Citations:

« Les hommes ! Il est aussi difficile de vivre avec que de s’en passer. »

« Mais qui pouvait avoir la force de débrancher une machine qui maintenait une mère en vie, même si cette vie-là n’était plus qu’artificielle ?
Comment pouvait-on éteindre la lumière de son enfance et s’en aller, comme on éteignait dans une pièce en partant ? »

A très bientôt,

Little Meggy

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