Hello les girafons !
Cela faisait un petit moment que j’avais envie de découvrir les soeurs Bronté. Alors j’ai commencé par un roman de la plus jeune des sœurs, dans la superbe édition Archipoche (je pense que je vais en faire la collection !).
BRONTÉ Anne, Agnès Grey. Editions Archipoche, 2018. 288 pages.
- Résumé:
Agnès Grey est la fille du pasteur d’un village du Nord de l’Anglettre. Ses parents ayant subi un revers de fortune, Agnès décide de les aider financièrement en occupant l’un des rares métiers permis aux femmes respectables au début de l’ère victorienne: gouvernante d’enfants de riches. Elle travaille dans deux familles, les Bloomfields et les Murray, et doit bientôt faire face à l’indiscipline des enfants gâtés. Elle s’aperçoit aussi que, dans cette riche bourgeoisie terrienne, l’argent et le statut détruisent les valeurs sociales et morales.
- Mon avis: 17/20
J’ai beaucoup apprécié la lecture de ce classique écrit en 1847. A la manière d’un journal intime, l’auteure nous décrit les conditions de vie d’Agnès Grey, gouvernante au sein de plusieurs familles. Elle doit faire face à des élèves peu respectueux, indisciplinés qui la malmènent au quotidien. L’auteure qui a elle-même été gouvernante s’est inspirée de son histoire personnelle mais ce n’est pas une autobiographie pour autant. L’écriture est fluide et j’ai été très vite entrainée par les aventures d’Agnès Grey. J’aurai aimé qu’elle se révolte face à sa condition, mais il faut remettre le livre dans son contexte de l’époque. Les chapitres relativement courts rythment très bien la lecture. C’est un classique qui se lit très facilement, et j’ai maintenant très envie de découvrir les deux autres sœurs Bronté qui sont plus connues !
- Citations:
« Le coeur humain est comme le caoutchouc : un faible effort l’allonge, un grand ne le rompt pas. Si un peu plus que rien peut le troubler, il ne faut guère moins que tout pour le briser. Comme les membres extérieurs de notre corps, il a un pouvoir vital inhérent à lui, qui le fortifie contre la violence externe. Chaque coup qui le frappe sert à l’endurcir contre un coup futur. »
Je ne connais pas de situation comparable à celle de la pauvre gouvernante qui, désireuse de réussir, voit tous ses efforts réduits à néant par ceux qui sont au-dessous d’elle et injustement censurés par ceux qui sont au-dessus.
A très bientôt,
Little Meggy