Hello les girafons !
Aujourd’hui, je vous présente un livre que j’avais trouvé à Noz (il y a parfois de très belles affaires!). Je n’en avais jamais entendu parlé mais le résumé me donner envie de découvrir cet auteur coréenne. Je lis très peu de littérature asiatique, mais leur style me tente de plus en plus.
YI-SEOL Kim, Bienvenue. Editions Philippe Picquier, 2013. 171 pages.
- Résumé (4ème de couverture):
Yunyeong est prête à tout pour conquérir une vie meilleure : elle doit porter à bout de bras un bébé, un compagnon bon à rien, une soeur poursuivie par ses créanciers, un frère accro aux jeux d’argent ainsi qu’une mère étouffante. Elle a décroché un emploi de serveuse dans un restaurant, qui se révèle être une maison de passe clandestine. Un roman qui témoigne crûment de la brutalité des rapports sociaux et de la condition faite aux femmes en Corée, une réalité connue de tous mais qui reste soigneusement occultée. Yunyeong se débat contre la pauvreté et résiste à la violence et au mépris grâce à son insurmontable énergie qui, seule, lui permet de garder espoir.
- Mon avis: 16/20
Je n’avais jamais entendu parlé de ce livre avant de l’acheter. Et je n’ai pourtant pas était déçue. Sur la forme, on a une écriture que je trouve très « asiatique ». En effet, les faits s’enchainent et sont décrits de manière très froide et crue. Ce n’est pas quelque chose qui me dérange, mais ce style ne m’a donc pas permis de m’apitoyer sur le sort de Yunyeong alors que pourtant sa vie est tragique. J’ai eu le sentiment que tout ce qui lui arrivait été mérité, alors qu’en réalité je ne souhaite à personne de vivre de pareilles choses! Mais pour autant, j’ai trouvé cette lecture très intéressante.
Sur l’histoire en elle-même, j’ai adoré découvrir une nouvelle culture, en effet, la Corée du Sud est un pays que je ne connais pas du tout, et me plonger dans cet univers a été très enrichissant. On comprend que l’héroïne fait des choix courageux, qu’elle est prête à tout pour offrir à sa famille un niveau de vie convenable. Pourtant certains de ses choix m’ont agacé. En effet, elle gagne beaucoup d’argent, et au lieu de le mettre de côté, elle va les dépenser quasiment aussitôt. Bref, je n’ai pas éprouver d’empathie pour ce personnage qui pourtant accumule les mauvaises expériences.
- Citations:
« Moi qui étais autrefois timide au point de ne retirer ma culotte que cachée sous les couvertures, je me déshabillais à présent sans vergogne devant les clients occupés à manger et m’allongeais sur le matelas en attendant qu’ils aient fini. »
« A mes yeux, un chef de famille qui non seulement ne gagnait pas un sou mais en plus coûtait cher n’était rien de plus qu’un criminel. »
Quel auteur asiatique avez-vous à me conseiller ?
A très bientôt
Little Meggy