#123 Lecture – Une chambre à soi

Hello les girafons !

Je vous présente ma dernière lecture, que j’ai lu dans le cadre du challenge L’empoche classique organisé par la booktubeuse Mrs. Bookyarmond.

WOOLF Virginia, Une chambre à soi. Edition 10/18, 2012. 171 pages.

  • Résumé:

« Je sais vous m’avez demandé de parler des femmes et du roman. Quel rapport, allez-vous me dire, existe-t-il entre ce sujet et une « chambre à soi » ?, interroge Virginia Woolf en ouverture d’une conférence sur le féminisme qu’elle dispensa aux étudiantes de l’université de Cambridge. Avec une irritation voilée d’ironie, Virginia Woolf rappelle dans ce délicieux pamphlet comment, jusqu’à une époque toute récente, les femmes ont été savamment placées sous la dépendance spirituelle et économique des hommes et, par voie de conséquence, réduites au silence. Il manquait à celles qui étaient douées pour affirmer leur génie de quoi vivre, du temps et une chambre à soi. »

  • Mon avis: 10/20

Ce roman est un essai sur le féminisme écrit en 1929. L’auteure va s’interroger sur les différentes raisons qui explique pourquoi la femme a si peu de place dans la littérature. Je n’ai pas du tout accroché avec le texte. L’auteure reprend des conférences qu’elle a donné dans des collèges pour femmes. Déjà, le 1er chapitre a été très laborieux ! Pour moi, l’auteure a écrit comme elle pensait. Par conséquent, il a été difficile de suivre le fil de sa discussion car elle fait beaucoup de disgressions. Heureusement cela s’est amélioré au chapitre 2 et 3, mais elle m’a à nouveau perdu ensuite ! Elle a cependant des réflexions très intéressantes et pertinentes, elle met le point sur des problématiques qui sont toujours d’actualité, mais elle n’a pas réussi à me captiver et je n’en ai donc pas retenu grand chose… C’est pourtant un livre qui est très apprécié et a une place importante dans les documents liés au féminisme. C’est un livre qui n’était pas fait pour moi, et qui a déjà quitté ma bibliothèque…

  • Citations:

« Vaut-il mieux être porteur de charbon ou bonne d’enfants ? La femme de ménage qui a élevé huit enfants a-t-elle moins d’importance que l’avocat qui a gagné une centaine de livres ? Il est vain de poser de telles questions, car nul ne peut leur donner de réponse. Non seulement la valeur comparée d’une femme de ménage et d’un avocat monte et descend d’une décennie à l’autre, mais encore n’avons-nous pas d’étalon pour les mesures tels qu’ils sont en ce moment. »

« L’esprit est certainement un organe des plus mystérieux, un organe dont nous ignorons tout, bien que nous dépendions totalement de lui. Pourquoi ai-je le sentiment qu’il y a des séparations et des oppositions dans l’esprit, comme il y a dans le corps des tendances diverses qui proviennent de causes précises ? »

A très bientôt,

Little Meggy

# 122 Lecture – Punto Basta

Hello les girafons !

Grâce à l’opération Masses critiques de Babelio, j’ai pu découvrir un roman sur lequel je ne me serai jamais arrêté en librairie. Alors je remercie Babelio et les éditions Héloïse d’Ormesson pour cet envoie !

FROISSART Lionel, Punto Basta. Editions Eloïse d’Ormesson, 2021.183 pages.

  • Résumé (4ème de couverture):

Jocelyne mène une vie tranquille et solitaire à Bobigny. Son petit plaisir, c’est de traverser les beaux quartiers de Paris au volant de sa Fiar, qu’elle surnomme affectueusement Paulette. Le soir du 30 août 1997, alors qu’elle rentre par la voie sur berge, Jocelyne est accrochée par une puissante berline. Obnubilée par la maîtrise de son véhicule, elle remarque à peine que la voiture folle s’encastre dans le tunnel du pont de l’Alma. Le lendemain, Jocelyne découvre la terrible nouvelle: Lady Di a succombé à l’accident. Quel rôle a-t-elle joué ? Aurait-elle pu porter secours à la princesse ? Et si la police remontait jusqu’à elle ?

  • Mon avis: 13/20

Le résumé du roman m’a tout de suite attiré. J’y ai vu l’occasion d’en apprendre un peu plus sur l’accident de Lady Di (dont je n’ai aucun souvenirs puisque j’avais 4 ans). On va entrer dans la peau de Jocelyne, qui va se retrouver impliquée dans l’accident mortelle de la princesse Diana. Elle va se poser mille questions, chercher des solutions pour éviter de se retrouver mêlée à l’enquête des autorités. J’ai trouvé cet aspect là plutôt bien travaillé: est-elle responsable de l’accident ?faut-il se débarrasser de la voiture ? Comment la vendre sans risquer de se faire repérer ? etc… L’auteur fait tout cela avec une touche d’humour qui permet de vite rentrer dans l’histoire. La plume est fluide, les chapitres s’enchainent rapidement.

Mais j’ai aussi un gros hic avec ce roman. Il y a des passages que j’ai trouvé absolument inutiles et sans intérêt. L’auteur, comme s’il devait écrire toujours plus pour atteindre un nombre de pages, énumère une multitude d’accidents de la route dont ont été victimes des personnalités connues. Il en fait de même en énumérant tout ce que Jocelyne va croiser lors d’un voyage en train. Cette façon de procéder est-elle en lien avec le métier premier de l’auteur qui est journaliste sportif ? On assiste également à des scènes de sexe crues et dont je me suis demandée quel était, là aussi, l’intérêt. Ces aspects m’ont coupé de l’histoire principale qui pourtant me plaisait bien.

C’est une lecture en demi teinte, mais qui aura eu le mérite de me faire faire des recherches sur la fameuse Lady Di !

  • Citations:

« Son amour de la lecture avait été conforté par cette immersion au milieu des livres et de leur odeur si particulière et tenace. Jocelyne ne pouvait pas se mettre au lit sans en avoir un à portée de main. Un soir, elle ne lisait que quelques lignes, un paragraphe ou deux pages avant de sombrer. Un autre, elle pouvait en ingurgiter trente ou cinquante sans ressentir la moindre fatigue. Il y avait sûrement une explication scientifique à ça, mais elle ne s’était jamais penchée sur la question. La réponse se trouvait assurément sur un rayon de bibliothèque. »

« Si les victimes d’accidents pouvaient parler, ils rassuraient leurs proches ou les témoins horrifiés. La mort n’est pas douloureuse. Jamais. Ils expliqueraient que, juste avant l’impact final, un système de sécurité vient déconnecter le cerveau du reste du corps. Celui-ci se comporte alors comme un ordinateur sur le point d’être bloqué par un bug. Des milliers d’informations se bousculent, mais une barrière bloque la douleur et la rejette vers des lieux inconnus. »

A très bientôt !

Little Meggy

#121 Lecture – La ronde des saisons T3 Un diable en hiver

Hello les girafons !

Je vous présente une saga de romance historique que j’adore. Il s’agit ici du tome 3 car je n’avais pas pris le temps de faire un article pour les 2er, mais vous pouvez retrouver mon avis sur ces 2 premiers tomes sur mon compte instagram. Attention, étant donné qu’il s’agit d’un 3ème tome, il y a des risques de spoil.

KLEYPAS Lisa, La ronde des saisons, tome 3: un diable en hiver. Editions J’ai lu, collection Aventures & Passions, 2013. 376 pages

  • Résumé (4ème de couverture):

Qui aurait cru qu’après ses amies Annabelle et Lillian, ce serait au tour de la timide et bégayante Evangeline Jenner de se trouver un mari ? Et quel mari ! Non content d’être un débauché notoire, un aristocrate plein de morgue, Sebastian, lord St. Vincent, vient de trahir son meilleur ami en tentant d’enlever sa riche fiancée… Et c’est pour échapper aux griffes de sa famille qu’Evangeline va signer un pacte avec ce diable d’homme : en échange de sa protection, Sebastian aura sa fortune, mais il n’aura ni son corps ni son coeur…

  • Mon avis: 20/20

Ce tome est, pour le moment, mon préféré de la saga. Ici, on va suivre Evangeline, une des 4 « laissée pour compte » qui va épouser lord Saint Vincent pour échapper au mariage forcé avec son cousin. J’ai apprécié le schéma différent qu’a choisi l’auteure pour ce tome. Ici, c’est Evangéline qui va faire une demande en mariage dès plus inattendue. En effet, dans les 2 premiers tomes, on assistait à des bals mondains dans au milieu de l’aristocratie, mais ici il n’en est rien. La plus grande partie de l’histoire se passe dans le club de jeu du père d’Evangeline, dont lord Saint-Vincent va reprendre les reines. L’ambiance est donc totalement différente, un peu moins guindée, avec quelques rebondissements. J’ai d’ailleurs adoré le contraste des personnages d’Evangéline, toute timide et peu sure d’elle, et de Sebastian, libertin et peu habitué aux bonnes manières. Il y a une tension permanente entre eux, qui laisse place peu à peu à une romance naissante. J’ai adoré ce couple presque moderne, contrairement aux 2 premières laissées pour compte, qui rentre plus dans les cases de la vieille aristocratie. Je conseille cette lecture à tous les adeptes du genre !

  • Citations:

« Parfois, les fêlures qui affectaient deux âmes devenaient les charnières mêmes qui les unissaient. »

« Il y a vraiment peu de choses qui vous sont inaccessibles… à condition d’oser tendre la main pour vous en emparer. »

Dites moi, avez-vous déjà lu cette auteure, d’autres saga à me conseiller ?

A très bientôt,

Little Meggy

#120 Lecture – La Maison d’hôtes

Hello les girafons !

Je vous présente ma dernière lecture, que j’ai adoré !

MACOMBER Debbie, La Maison d’hôtes. Edition Charleston, 2013. 378 pages.

  • Résumé (4ème de couverture):

Après la mort tragique de son mari, Jo-Marie décide de changer de vie, et reprend une maison d’hôtes dans la petite ville de Cedar Cove, la Villa Rose. Sa première cliente, Abby, a survécu à un accident de voiture, dans lequel sa meilleure amie a trouvé la mort. Elle n’a jamais eu le cœur à retourner dans la ville où elle est née, jusqu’à ce jour, dix ans après l’accident. Josh, le second client, doit prendre en charge son beau-père, un vieil homme à présent, avec qui il ne s’est jamais entendu. Derrière les portes de la jolie maison d’hôtes, ces personnages inoubliables trouveront l’amour, le pardon et la possibilité d’un nouveau départ.

  • Mon avis:

Ce livre est une lecture doudou qui fait du bien ! J’ai lu ce livre, comme j’aurai regardé un téléfilm romantique qui passe l’après-midi sur TF1 ou M6. A chaque fois que je retournai à ma lecture, je me retrouverai dans une bulle de bien-être. Avec ce premier tome, l’auteure nous transporte dans la maison d’hôte à Cedar Cove, avec 3 personnages au passé lourd. En premier plan, on a Jo-Marie, la propriétaire de la maison d’hôte, et en second plan, ses pensionnaires qui vont livrer une partie de leur histoire. Mais je dirais qu’ils sont tous aussi importants les uns que les autres dans l’histoire. Avec sa plume légère et fluide, elle va mettre en avant des thèmes graves tels que le deuil, le pardon ou la reconstruction de soi. Les personnages sont touchants, remplis de bienveillance et de beaux sentiments. Il y a beaucoup de dialogues, ce qui fait que ça se lit très rapidement. Et je dois bien avouer, que ce roman me donne fortement envie d’ouvrir ma propre maison d’hôtes. Certains trouveront peut-être ce roman un peu niais, moi je l’ai trouvé réconfortant ! C’est une lecture détente, et c’est avec grand plaisir que je lirai la suite de la saga.

  • Citation:

« Aux yeux de sa mère, le ciel était toujours bleu et le soleil éclatant. La vie était un cadeau à chérir ; chaque jour nouveau était une aventure. »

A très bientôt !

Little Meggy