Hello les girafons !
Je vous présente ma dernière lecture, que j’ai lu dans le cadre du challenge L’empoche classique organisé par la booktubeuse Mrs. Bookyarmond.
WOOLF Virginia, Une chambre à soi. Edition 10/18, 2012. 171 pages.
- Résumé:
« Je sais vous m’avez demandé de parler des femmes et du roman. Quel rapport, allez-vous me dire, existe-t-il entre ce sujet et une « chambre à soi » ?, interroge Virginia Woolf en ouverture d’une conférence sur le féminisme qu’elle dispensa aux étudiantes de l’université de Cambridge. Avec une irritation voilée d’ironie, Virginia Woolf rappelle dans ce délicieux pamphlet comment, jusqu’à une époque toute récente, les femmes ont été savamment placées sous la dépendance spirituelle et économique des hommes et, par voie de conséquence, réduites au silence. Il manquait à celles qui étaient douées pour affirmer leur génie de quoi vivre, du temps et une chambre à soi. »
- Mon avis: 10/20
Ce roman est un essai sur le féminisme écrit en 1929. L’auteure va s’interroger sur les différentes raisons qui explique pourquoi la femme a si peu de place dans la littérature. Je n’ai pas du tout accroché avec le texte. L’auteure reprend des conférences qu’elle a donné dans des collèges pour femmes. Déjà, le 1er chapitre a été très laborieux ! Pour moi, l’auteure a écrit comme elle pensait. Par conséquent, il a été difficile de suivre le fil de sa discussion car elle fait beaucoup de disgressions. Heureusement cela s’est amélioré au chapitre 2 et 3, mais elle m’a à nouveau perdu ensuite ! Elle a cependant des réflexions très intéressantes et pertinentes, elle met le point sur des problématiques qui sont toujours d’actualité, mais elle n’a pas réussi à me captiver et je n’en ai donc pas retenu grand chose… C’est pourtant un livre qui est très apprécié et a une place importante dans les documents liés au féminisme. C’est un livre qui n’était pas fait pour moi, et qui a déjà quitté ma bibliothèque…
- Citations:
« Vaut-il mieux être porteur de charbon ou bonne d’enfants ? La femme de ménage qui a élevé huit enfants a-t-elle moins d’importance que l’avocat qui a gagné une centaine de livres ? Il est vain de poser de telles questions, car nul ne peut leur donner de réponse. Non seulement la valeur comparée d’une femme de ménage et d’un avocat monte et descend d’une décennie à l’autre, mais encore n’avons-nous pas d’étalon pour les mesures tels qu’ils sont en ce moment. »
« L’esprit est certainement un organe des plus mystérieux, un organe dont nous ignorons tout, bien que nous dépendions totalement de lui. Pourquoi ai-je le sentiment qu’il y a des séparations et des oppositions dans l’esprit, comme il y a dans le corps des tendances diverses qui proviennent de causes précises ? »
A très bientôt,
Little Meggy