Hello les girafons !
J’ai enfin pris le temps de lire et découvrir le célèbre auteur Michel Bussi. J’en ai entendu beaucoup d’éloges et j’ai donc choisi de commencer par son roman Nymphéas noirs.
BUSSI Michel, Nymphéas noirs. Editions France Loisirs, 2015. 442 pages.
- Résumé (4ème de couverture):
Tout n’est qu’illusion, surtout quand un jeu de miroirs multiplie les indices et brouille les pistes. Pourtant les meurtres qui troublent la quiétude de Giverny, le village cher à Claude Monet, sont bien réels. Au cœur de l’intrigue, trois femmes: une fillette douée pour la peinture, une institutrice redoutablement séduisante et une vieille femme aux yeux de hibou qui voit et sait tout. Et puis bien sûr, une passion dévastatrice. Le tout sur fond de rumeur de toiles perdues ou volées, dont les fameux « Nymphéas » noirs. Perdues ou volées, telles des illusions quand passé et présent se confondent et que jeunesse et mort défient le temps.
- Mon avis: 18/20
Ce roman a été à la hauteur de mes espérances. On retrouve une multitude de personnages, donc 3 femmes qui sont au cœur du roman: Fanette, Stéphanie et la narratrice, une vieille dame, tout ça dans le magnifique cadre de Giverny en Normandie.
Il y a donc Fanette, une petite fille peintre en herbe, qui rêve de gagner un concours de peinture. Ensuite, il y a Stéphanie Dupain, institutrice de Giverny, une séduisante femme. Et enfin, il y a la vieille dame sombre, qui a toujours connu Giverny. J’ai beaucoup accroché aux 2 premiers personnages, en revanche j’ai été très sceptique envers la vieille dame. Et autour des ces personnages, on a 2 meurtres et 2 policiers chargés de l’enquête. Je ne vais pas trop en dire sur le fond, car j’aurai trop peur de vous spoiler. Dès les premières pages, on plonge dans cet univers riche où chaque détail à son importance. J’ai trouvé peut-être que quelques petits passages étaient un peu « plats », où il se passait moins de choses, mais dans l’ensemble, on est happé par les événements. Le meurtre est-il lié à un trafic d’art, à une histoire d’amour ou un enfant illégitime ? Telle est la question !
Quant à la fin… elle m’a laissé sur les fesses, l’auteur m’a induit en erreur du début à la fin, pourtant, je me suis dit « Mais oui c’est évident! »
- Citations:
« Mais belle ou pas belle, c’est pas la question ! C’est pas comme ça que ça marche. C’est débile de vouloir que sa femme soit la plus belle du monde ! Ça veut dire quoi, ça, c’est pas une compétition ! Une femme, il y en aura toujours quelque part une plus belle que celle avec qui vous vivez. Et puis, même si vous décrochez miss Monde, miss Monde, au bout du compte, elle vieillira. Faudrait foutre dans son lit chaque année la nouvelle miss Monde, c’est ça ? »
« Monet disait que la sagesse, c’est de se lever et se coucher avec le soleil. »
A très bientôt,
Little Meggy