#176 Lecture – Thérèse Raquin

Hello les girafons !

Et un classique de plus à ajouter dans mes livres lus ! Et je suis ravie d’avoir découvert une œuvre de Zola, qui pourtant ne m’avait pas laissé de bons souvenirs au collège avec Au Bonheur des Dames.

ZOLA Emile, Thérèse Raquin. Editions Pocket (classique), 2019. 283 pages.

  • Résumé (4ème de couverture):

Thérèse a été élevée par sa tante dans le but d’épouser son fils, un homme au tempérament maladif. Bientôt, elle ne supporte plus cette vie cloîtrée, ni ce sinistre passage du Pont-Neuf où Mme Raquin installe sa mercerie. Toute sa sensualité refoulée s’éveille lorsqu’elle rencontre Laurent, un peintre raté dont elle devient la maîtresse. Les amants décident de noyer le mari. 

  • Mon avis: 17/20

Après avoir lu Au Bonheur des Dames au collège, j’avais des souvenirs de la plume de Zola comme étant ennuyeuse avec des descriptions interminables. Et là, quelle bonne surprise ! J’ai trouvé la plume de Zola fluide et presque addictive ! Je n’y ai pas trouvé de longueur. Nous sommes ici dans une tragédie, où on va suivre les deux amants, Thérèse et Laurent, qui après avoir tués Camille, le mari de Thérèse, vont littéralement devenir fous. Et entre eux, la tante de Thérèse, va être témoin, malgré elle, de leur descente aux enfers. C’est très sombre parfois violent, bref, c’est très différent de ce que j’ai l’habitude de lire. Et pour autant, j’ai apprécié ma lecture. C’est bien écrit, j’imaginais les scènes comme si les personnages étaient devant moi. C’est un roman captivant et marquant. Je pense que je vais maintenant m’intéresser de plus près aux romans de la série des Rougon-Macquart !

  • Citations:

Lorsque l’avenir est sans espoir, le présent prend une amertume ignoble.

La morgue est un spectacle à la portée de toutes les bourses, que se payent gratuitement les passants pauvres ou riches. La porte est ouverte, entre qui veut. Il y a des amateurs qui font un détour pour ne pas manquer une de ces représentations de la mort. Lorsque les dalles sont nues, les gens sortent désappointés, volés, murmurant entre leurs dents. Lorsque les dalles sont bien garnies, lorsqu’il y a un bel étalage de chair humaine, les visiteurs se pressent, se donnent des émotions à bon marché, s’épouvantent, plaisantent, applaudissent ou sifflent comme au théâtre, et se retirent satisfaits, en déclarant que la morgue est réussie ce jour-là.

Et vous, quels romans d’Emile Zola avez-vous lu ? Vous aimez ?

A très bientôt,

Little Meggy

Un commentaire sur « #176 Lecture – Thérèse Raquin »

Laisser un commentaire