#165 Lecture – Se le dire enfin

Hello les girafons !

Voici ma dernière lecture, c’est le 4ème roman que je lis de cette auteure.

LEDIG Agnès, Se le dire enfin. Editions Flammarion, 2020. 432 pages.

  • Résumé (4ème de couverture):

De retour de vacances, sur le parvis d’une gare, Edouard laisse derrière lui sa femme et sa valise. Un départ sans préméditation. Une vieille romancière anglaise en est le déclic, la forêt de Brocéliande le refuge. Là, dans une chambre d’hôtes environnée d’arbres centenaires, encore hagard de son geste insensé, il va rencontrer Gaëlle la douce, son fils Gauvain, enfermé dans le silence d’un terrible secret, Raymond et ses mots anciens, Adèle, jeune femme aussi mystérieuse qu’une légende. Et Platon, un chat philosophe. Qui sont ces êtres curieux et attachants ? Et lui, qui est-il vraiment ? S’il cherche dans cette nature puissante les raisons de son départ, il va surtout y retrouver sa raison d’être.

  • Mon avis: 15/20

Trois romans lus d’Agnès Ledig, trois coups de cœur. J’en attendais donc beaucoup de cette nouvelle lecture. Et la magie n’a pas opéré. En tout cas pas autant qu’avec mes précédentes lectures.

J’ai beaucoup aimé le décors planté par l’auteure: on est vraiment plongé au cœur de la forêt de Brocéliande où Edouard va se lier d’amitié à des personnages touchants. A ce récit va se mêler les histoires des autres personnages, et on va ainsi suivre et découvrir leur destin. Ce roman nous rappelle qu’il est important de prendre le temps de s’écouter, de prendre le temps de vivre. La plume d’Agnès Ledig est fluide, presque poétique par moment, c’est un roman qui prend son temps. J’ai tout de même trouvé qu’il y avait parfois trop de longueurs et qu’on n’avançait pas assez vite dans l’histoire, chose que je n’avais pas du tout ressenti dans les autres romans que j’ai lu de l’auteure. Je n’étais pas « pressée » de retourner à ma lecture, sauf sur la dernière partie de l’histoire où j’ai dévoré le roman. J’ai adoré les petits passages où Platon, le chat du gîte, prend la narration. Cela ajoute des petites touches d’humour.

C’était une chouette lecture, mais c’est loin d’être un coup de cœur et elle ne m’a pas bouleversé comme j’ai pu l’être dans « Juste avant le bonheur« .

  • Citations:

« L’adolescence est une période où le mensonge est un allié indispensable à la découverte du monde et sans lequel peu d’éclosions seraient possibles. »

« Pourquoi faut-il toujours réfléchir au drame hypothétique quand sur l’instant ne se pose que la question de la joie ? »

A très bientôt,

Little Meggy

3 commentaires sur « #165 Lecture – Se le dire enfin »

Laisser un commentaire